SAINT SEIYA MYTH DREAMS
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 Gigantomachia

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Wolfen
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MessageSujet: Gigantomachia   Gigantomachia 376151828718boutonshorlogeSam 16 Aoû 2008, 19:42

Gigantomachia


Source: BigFire de "Ma Déesse"

Gigantomachia 2011


Il s’agit d’un roman se nommant Gigantomachia en deux tomes de 205 pages chacun écrit par Tatsuya Hamazaki (qui a déjà réalisé d'autres romans tirés de mangas comme .//Hack, One Piece, Love & Destroy), d'après l'œuvre de Masami Kurumada, et a été publié chez Shueisha dans la collection Jump Books. Ils sont parus respectivement le 28/08/2002 et le 21/12/2002.
Le premier tome se nomme Saint Seiya Gigantomachia - Mei no Shô (Le Chapitre de Mei) et le second Saint Seiya Gigantomachia - Chi no Shô (Le Chapitre du Sang).
L’histoire se déroule entre le chapitre de Poséidon et celui d’Hadès et narre la guerre entre les Gigas, des géants issus de la mythologie grecque qui veulent ressusciter leur dieu Typhon, et nos héros.

On y découvre également des Saints inédits :
Mei de la Chevelure de Bérénice (Cloth de nature inconnue)
Nicole de l'Autel (Silver saint)
Yulij du Sextant (Bronze saint)

Le premier tome Mei no Shô est découpé de la façon suivante :

Orestes p. 10
I Athena's Saints p. 26
II. Sicilia p. 68
III. Resurrection p. 118
Intermission p. 192

Le second tome Chi no Shô est découpé de la façon suivante :

Echidona p. 11
I Coma p. 31
II. Blood p. 83
III. Chronos p. 131
Deus ex machina p. 193

A noter que ces deux romans ne sont jamais sortis en France; mais Ledernieraztlan, un membre de "Saint Seiya Forum", tente de le traduire dans la langue de Molière à partir de la version anglaise et espagnole; et il a bien avancé. Je vous posterais ces travaux sur ce topic.
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MessageSujet: Re: Gigantomachia   Gigantomachia 376151828718boutonshorlogeDim 17 Aoû 2008, 19:35

Saint Seiya : Gigantomachie


Auteur : Tatsuya Hamasaki
Traducteur : ledernieraztlan


Les puissants géants ressurgissent des profondeurs du Mont Etna, au sud de l'Italie. Agrios et sa Force Brute, Thoas et ses Eclairs, Pallas le Stupide et Typhon, leur chef.
Ils n'ont qu'un seul désir : se venger de la déesse Athéna, protectrice de la Terre.

Pour défendre Athéna et l'humanité, les Saints auront à puiser au fond de même et découvrir la force de vaincre leurs adversaires. Un grand défi les attend, mais ils vont faire la connaissance d'un nouvel allié, un nouveau Saint à classer dans la liste des héros de Saint Seiya : Le Saint de la Chevelure de Bérénice.

Une épopée électrisante basée sur la création de Masami Kurumada. Une histoire comme il n'a jamais été vu dans des mangas ou dessins-animés.


Tome 1 : Chapitre de Mei

ORESTES

Les légendes grecques racontent que dans la fameuse Acropole, la déesse Athéna et le dieu des mers Poséidon se disputèrent un jour les terres de l'Attique.

Athéna avait été choisit par le peuple comme protectrice après avoir fait naître d'un rocher un olivier. En hommage à la déesse, les Athéniens construisirent un énorme sanctuaire de marbre, originellement peint entièrement de couleurs étincelantes dans une roche de 800 mètres de diamètre. L'Acropole, ou « Haute-Cité », s'élève à une hauteur de 70 mètres de la capitale grecque.

Délavées par le temps et punies par des siècles d'histoire, les constructions de l'Acropole continuent d'être admirées et reconnues jusqu'aux jours d'aujourd'hui comme l'un des plus grands faits de l'humanité.



La nuit.

_ Ca s'est rafraîchi, non?, fit-il à voix basse en détournant son regard de la loge pour observer l'Acropole. Les cheveux couleur graine de lin de Shun virevoltaient avec le vent dans le théâtre à ciel ouvert.

C'était l'été. Le soleil brillait comme s'il cherchait à monter de plus en plus haut au-dessus d'Athènes.

En cette époque de l'année, il commençait à faire nuit seulement après huit heures du soir, quand un ton bleu profond s'étalait lentement sur la ville. Des lumières dorés éclairaient l'Acropole, illuminant les colonnes du Parthénon, les bas-reliefs et chaque détail défiguré par le temps.

_ Seigneur Nicol, merci de m'accompagner.
_ De rien, fit Nicol, souriant. J'aime me rendre au théâtre.

Nicol était assit à côté de Shun sur une estrade. C'était un homme élégant et sympathique, malgré le fait que sa robe entièrement noire semblait peu confortable pour un été près de la Mer d'Egée. Avec des cheveux châtains et un regard tranquille, il avait toutes les qualités d'un vrai « intellectuel ».

_ Pour tout dire, je devais inviter Seiya. Mais il a dit qu'il allait mourir d'ennui.
_ Hé bien, je pense qu'amener un garçon comme lui à une pièce de théâtre antique serait risquer nos entrées que nous avons payé assez chèrement.

Shun sourit et son visage d'adolescent brilla à la lumière qui se réfléchissait sur la pierre. Bien qu'il était encore jeune, il n'avait plus l'air infantile de la majorité des garçons de son âge.

Les deux compères étaient assis au sommet de l'auditoire.

_ Que connais-tu de l'Odéon ? demanda Nicol.
_ Pas grand chose.

Construit en 161 av. JC, l'énorme théâtre pouvait contenir jusqu'à six mille spectateurs et possédait une acoustique impressionnante.

_ Encore maintenant, nous pouvons entendre le son d'une pièce de monnaie qui tomberait sur la scène, expliqua Nicol. Il est appelé comme l'Odéon d'Hérode Atticus, en hommage à l'homme politique romain qui donna les moyens nécessaires à sa construction. Il a été reconstruit après la Seconde Guerre Mondiale et aujourd'hui, il reçoit les artistes du monde entier.
_ Il semble que le goût des Grecs au théâtre soit resté le même depuis l'antiquité, commenta Shun.
_ Nous allons au théâtre comme vous allez à un match de football.

Comme celle-ci d'aujourd'hui, les pièces classiques étaient présentées en général dans des théâtres à ciel ouvert, sans faire courir beaucoup de risque d'annulation en cas de mauvais temps ; en Grèce, près de trois cents jours dans l'année étaient ensoleillés.

_ Pourtant, elles ne peuvent commencer qu'une fois les lumières allumées, après le coucher du soleil, et à cause de cela elles finissent bien tard.
_ Cette pièce dure cinq heures.
_ La nuit va être longue! Fit Nicol en souriant. Tous les grecs, incluant les enfants, dorment très, très tard.

C'était l'interlude entre la première partie de la Trilogie d'Oreste, d'Eschyle. Nicol cherchait à savoir ce que Shun, un garçon japonais, pensait du théâtre classique grec.

_ Très intéressant, fit Shun.
_ Vraiment? Les oeuvres d'Eschyle sont grandioses, sans aucun doute, mais elles peuvent être aussi très fatigantes.

Eschyle vécu au 5ème siècle av. JC et fut l'un des 3 grands auteurs de tragédies. Ses pièces continuent d'être jouées non seulement sous la forme classique, mais aussi sous diverses interprétations contemporaines.

L'Oreste se déroulait un peu après la Guerre de Troie, celle d'Odysseus, d'Achille, d'Hector et Hellène. Le conflit avait commencé par une pomme d'or dédiée « à la plus belle », donnée par la déesse de la discorde Eris, et finissait en présentant la plus belle femme du monde, Hellène de Troie.

La première partie de la Trilogie s'appelait « Agamemnon ». Elle présentait le personnage du même titre, commandant en chef des grecs et roi de Mycènes, offrant sa fille Iphigénie en sacrifice. La reine Clytemnestre, indignée, préparait un plan pour assassiner Agamemnon, avec l'aide de son amant, Egisthe.

_ Seiya se serait déjà endormi rien qu'avec ces explications, fit Shun.
_ La prochaine fois, essais de l'amener à une comédie bien vulgaire. C'est le genre de pièces qui plait aux enfants de son âge. Nicol avait déjà beaucoup entendu parler de Seiya, et se rapportait au garçon avec une grimace innocente et joueuse.

Après l'interlude, commençait la seconde partie de la pièce : « Coeforas ».

Neuf ans étaient passés depuis la mort d'Agamemnon. Son fils Oreste, qui avait été envoyé secrètement dans un pays voisin, jurait devant l'Oracle de Delphes que la mort de son père serait vengée.

Le style de la présentation était fidèle au théâtre classique, avec des acteurs masqués et les mêmes effets de scène de l'antiquité.

Oreste revenait dans son pays incognito pour éliminer Egisthe, avec l'aide de sa soeur Electre, et finissait par trouver le vrai assassin de son père : sa mère, Clytemnestre.

Clytemnestre suppliait de lui laisser la vie sauve. Oreste restait divisait pendant quelques moments, mais la mort de son père n'abandonnait pas sa conviction de le venger, conformément à ce que l'ordonnait l'Oracle.

_ J'ai donc mis au monde un serpent, disait désespérément Clytemnestre.
_ Tu as tué celui qui ne devait pas être tué. Par cela, tu devrais être condamnée à une souffrance pire que la mort. Oreste frappa Clytemnestre de son épée, en disant qu'elle n'était pas assassinée par son fils, mais par elle-même.

La reine Clytemnestre tomba morte, se vidant de son sang sur la scène. Un matricide. Tous les regards des spectateurs étaient sur l'Oreste masqué, qui soutenait encore son épée avec laquelle il avait tué sa mère. La nouvelle de son acte arriverait aux oreilles des trois Erinyes, déesses de la vengeance, qui le porteraient à la folie dans la troisième partie de la pièce.

Mais la représentation d'aujourd'hui avait quelque chose qui sonnait faux. Nicol se leva rapidement, perplexe.

Dans le théâtre classique grec, un meurtre ne pouvait jamais être montré ouvertement au public. C'était un tabou. La scène devait rester implicite dans la narration ou se dérouler en dehors de la scène. On pouvait entendre le cri de la victime, par exemple, mais il était formellement défendu de montrer la mort, les détails du crime. Nicol savait que briser cette règle dans une pièce classique serait quelque chose d'inconcevable pour une compagnie théâtrale grecque, surtout dans une représentation dans l'Odéon. Et les choses devenaient de plus en plus étranges.

_ Ils sont deux? Murmura Nicol, incrédule.

Sur la scène se trouvait deux Orestes, utilisant le même masque. Depuis quand l'autre était là? D'où venait-il?

L'acteur qui interprétait Oreste semblait jusqu'à présent pétrifié par le meurtre qu'il venait d'être témoin. Avant même qu'il n'eut poussé un cri, son double fit tourner l'épée dans sa direction et le décapita d'un coup précis.

Le théâtre était retourné. Ce n'était plus une pièce, la tragédie d'aujourd'hui était vraie. Le public émergea du choc causé par la représentation, en passant de l'illusion à la réalité en quelques secondes.

Le faux Oreste sauta de la scène vers les gradins en agitant l'épée tachée de sang. Shun sentait qu'une énergie meurtrière se dirigeait vers lui. De fait, l'homme masqué s'approchait rapidement de la loge.

L'épée libéra des étincelles devant les yeux de Shun, qui se défendit de ce coup mortel avec une chaîne apparue de nulle part. Personne ne comprenait comment un garçon mince comme lui pouvait réussir à contenir tout le poids et la force de l'agresseur.

_ Qui es-tu? Demandait le faux Oreste, ses bras musclés et puissants sortant du costume de scène.

L'odeur subtile qui arrivait au nez de Shun était celle d'un fauve affamé. Il étira un peu plus la chaîne fine, qui, contredisant toute logique et surprenant tout le monde, finit par réduire en poussière l'épée lourde de bronze.

L'assassin ne semblait pas être intimidé, et se mit à lutter avec ses propres mains. Shun était le seul à pouvoir suivre ses mouvements ultrarapides. Mais Shun perçut trop tard qu'il culbutait vers Nicol qu'il prenait et lançait avec une force surhumaine contre un mur de pierres. Même Shun ne savait pas où l'agresseur, en l'espace de quelques secondes plus tard, avait pu disparaître, au milieu de la confusion et du chaos généralisé dans l'amphithéâtre.

_ Où est-il parti?

Le garçon, alerte, gardait une position d'attaque tandis que ses chaînes protégeaient Nicol. Il n'y avait plus aucun signe de l'Oreste masqué, qui s'était déjà enfoncé dans l'obscurité de la nuit d'été d'Athènes.

Les volontés des Dieux, libérées par l'Univers au moment de sa naissance, s'entrechoquaient avec les constellations toutes l'après-midi, et se réfugiaient dans les Etoiles.

Les étoiles se réfugièrent d'abord dans Ouranos, le Ciel.
S'initièrent à la vie dans Pontos, l'Océan.
Au son et au rythme doux du Temps, le Monde se développait, et en lui toutes les personnes naissaient, mourraient et avaient leur destin déterminé par les étoiles.

Et son flux suivait les étoiles par la vie, et la vie, par le flux des étoiles.

Avant que les hommes ne s'en rendent compte, celles-ci avaient surgi, celles qui apportaient dans leurs corps les Volontés des Dieux. Ils étaient des réceptacles de leurs Âmes Immortelles, de leurs Prophètes, ou d'eux-mêmes en acquérant une existence terrestre.

Quand ces incarnations des Dieux surgissaient, elles essayaient de guider le « Monde » conformément à leurs volontés, en faisant front et en luttant entre elles. Apparurent alors des guerriers pour protéger les Dieux, aussi choisis par les constellations.

Athéna en était une, et ses Guerriers Sacrés aussi.

Le combat mortel entre les Dieux pour la suprématie du Monde s'était étendu sur des espaces temporels inconcevables pour l'esprit humain.

Sur les champs de bataille, Athéna était toujours entourée de jeunes guerriers qui venaient de tous les coins de la Terre pour la protéger. Ils étaient jeunes et dotés d'un Coeur et d'une Force. Leurs poings pourfendaient le ciel, leurs pieds entrouvraient le sol. Ces Guerriers de l'Espoir surgissaient chaque fois que le malheur menaçait le monde.

Mais leur existence fut perdue dans le Temps et ignorée même par la Mythologie Grecque. Ces jeunes hommes légendaires et oubliés: les Guerriers Sacrés d'Athéna.
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MessageSujet: Re: Gigantomachia   Gigantomachia 376151828718boutonshorlogeLun 18 Aoû 2008, 11:22

ATHENA'S SAINTS

Chapitre 1

La « Mythologie » est propre à chaque culture depuis l'émergence de l'humanité. Elle est par définition, quelque chose de si vaste qu'un poète pourrait en faire des éloges dans chacun de ses poèmes, et qu'il serait impossible de réunir tous les récits sur elle dans un seul et même livre. Etant en évolution constante, différentes versions d'un même mythe coexistent et peuvent être contradictoires, et n'importe quel effort dans discuter ou dans sortir différentes versions devient alors un passe-temps amusant.

Dans l'Antiquité, les Grecs étaient nommés « Hellènes », ou « Peuple d'Hellène » se référant à leur terre natale. Jusqu'à aujourd'hui, la Grèce se voyait portait le nom de « République Hellénique » chaque fois que sa délégation d'athlètes était à la tête du défilé d'ouvertures des Jeux Olympiques.

Le nom que nous utilisons aujourd'hui trouve son origine dans le latin. Réellement, le mot « Grecia » existait dans la langue espagnole, et fut traduit par la suite en différentes formes dans d'autres langues comme « Greece », en anglais. Cette confusion est plus commune que l'on peut s'imaginer. Par exemple, les japonais préfèrent utiliser le terme Nipon ou Nihon, et non Japon (ses variations, dépendant de la langue), comme le pays est appelé par le reste de la planète.

La Mythologie raconte comment le monde que nous connaissons a commencé quand Zeus provoqua un déluge pour détruire l'humanité. Il était le plus puissant des dieux grecs, et considérait l'espèce humaine comme cruelle et médiocre.

Un couple réussit à échapper à cette catastrophe : Deucalion, fils du sage titan Prométhée, celui qui donna le feu aux hommes, ce qui était jusqu'alors un don donné par des êtres immortels, et Pyrrha, fille de Pandore, la première femme, qui recevait d'innombrable dieux. Le premier-né de ces survivants reçu le nom d'Hellène, et devint le père légendaire du peuple grec.



Le Sanctuaire.

Le domaine de la déesse Athéna n'est pas très loin d'Athènes, la plus grande ville de la Grèce, mais il n'apparaît sur aucune carte connue des hommes. C'est une montagne sacrée, complètement isolée du reste de l'univers, séparée de notre monde par des étoiles et une masse nuageuse.

Même des satellites d'espionnage précis et très avancés ne seraient capables de trouver ce lieu, entièrement caché par la Volonté Supérieure des Dieux et protégé par des barrières divines qui repoussent n'importe quel type d'interférence qui viendrait de l'extérieur.

C'est le Sanctuaire, dont l'existence est au-delà de la logique et de la compréhension humaine. Le chercher reviendrait à chercher Dieu lui-même, et douter de son existence reviendrait à renier aussi le Créateur.


Début de soirée.

_ Pourquoi les étoiles semblent si agitées?, murmura Yulij, ses cheveux argentés se balançant.

Sa question restait sans réponse : elle était seule dans l'observatoire astronomique, un espace circulaire en plein air situé au sommet de la montagne. Le ciel nocturne s'éveillait à l'observatoire, remplit d'étoiles, comme si la pollution urbaine d'Athènes n'existait pas. A l'étage inférieur se trouvait une mosaïque très délicate d'une carte duodécimale qui indiquait les quatre points cardinaux.

Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer.

_ C'est comme si les étoiles tombaient de la Voie Lactée.

Yulij se trouvait dans l'observatoire. Ses vêtements rappelés ceux utilisés par les anciens grecs : une robe blanche sur laquelle reposait une tunique écarlate, fixée par une broche à la hauteur de l'épaule droite. Son visage était dissimulé par un masque, mais très différent de celui que nous pouvions voir dans des fêtes ou au théâtre. C'était un masque de silence, sans expression, utilisé uniquement pour cacher toute expression de sentiment humain.

_ à nouveau! Une autre étoile « tombe » vers l'ouest.

Tous les êtres humains naissaient, mourraient et se réincarnaient conformément aux desseins des étoiles. Les observer permettait de mieux percevoir notre monde. A aucun moment Yulij ne déviait son regard du ciel.

_ Le seigneur Nicol aimerait être ici, mais il est allé au théâtre avec ce si beau garçon.

Dans le haut du firmament se trouvait le triangle de points brillants formé par Deneb, Vega et Altair, les étoiles respectives des constellations du Cygne, de la Lyre et de l'Aigle. Un espace sombre, juste en dessous de la constellation de la Vierge, était caché par l'horizon. C'est dans ce morceau de ciel vide que Yulij voyait des étoiles tomber en quantité, en formant une pluie de flammes.

_ Il faut que j'en avertisse Athéna, vu que c'est à moi qu'incombe cette mission. Yulij appela la déesse en prononçant son nom à haute voix.

Athéna existait en chair et en os, ainsi que ses saints. Elle était la déesse protectrice de l'Amour et de la Paix sur Terre, et était présente dans cette région sacrée.

Dans un sursaut, Yulij sentie l'arrivée d'une présence malsaine. Un frisson parcourut son échine, une sensation aussi réelle qu'un couperet contre sa nuque.
Un ennemi : et il se trouvait derrière elle.

_ Tu es une femme Saint, fit l'envahisseur.
_ Oui. Je suis Yulij du Sextant. Paralysée, elle n'avait aucune autre alternative que parler à l'étranger qui se trouvait derrière elle. Es-tu conscient que tu viens d'envahir le Sanctuaire d'Athéna?

L'intrus ne répondit pas. Yulij se sentait encore plus menacée, sachant qu'elle posait une question idiote. Personne ne pénétrait le domaine sacré « par hasard ». Il était impossible d'en dépasser ses limites « sans le vouloir réellement ».

_ Qui t'envois?
_ Toute femme doit porter un masque pour être Saint, abandonnant complètement leur féminité. C'est la règle.

Yulij était de plus en plus confuse. Un bruit sourd se fit entendre et son masque tomba au milieu de la pièce.

_ Alors voici ton visage.

Elle leva les mains pour couvrir son visage, dans un mouvement instinctif. Son adversaire en profita pour lui porter un coup au niveau de l'abdomen qui n'était plus protégé, ce qui eu pour effet de l'envoyer à l'étage avec une telle force que Yulij en perdit tous ses sens.

L'envahisseur regarda la mosaïque de l'étage inférieur avec dédain, en lâchant un rire de moquerie.

Yaaa! Le cri produisit une onde d'énergie qui rappelait l'impact d'une météorite, et détruisit l'étage inférieur de l'observatoire : la carte zodiacale disparaissant dans un nuage de poussière.
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