Ca fait partie des dizaines d'animés (et pas mangas - pitié -) à avoir été diffusé sur le Club Do juste parce qu'ils marchaient au Japon.
Les mecs de chez AB Prod (Jean-Luc Azoulay pour le A, et Claude Berda pour le B) ont acheté en masse des animés de tous les types et de tous genres sans se soucier du public à qui ils étaient destinés. On s'est donc retrouvé avec "Ken" (diffusé à l'époque en 3ème partie de soirée au Japon!) ou "City Hunter" (où il fait collection des petites culottes, où il propose des soirées chaudes dans des clubs échangistes...) dans une émission pour les mioches de 10 ans...
Beaucoup de personnes de mon âge sont nostalgiques du Club Do. Pas moi...
Une emission où l'on diffusait n'importe quoi en censurant, en coupant, en détruisant l'oeuvre originale juste parceque c'était japonais (après tout, on s'en fou des niacs...), ben je suis heureux de l'avoir vu disparaitre. Elle est à l'origine de l'image négative et violente qu'ont les animés japonais (les mangassss) en France. Et ca continue encore aujourd'hui.
Quand sort un Miyazaki au cinoche, on fait toujours le raprochement avec cette époque là, on compare, on différencie, on dit que ce n'est pas pareil...
L'ombre du "Méchant Manga" plane toujours sur la production nippone à cause d'une société conduite par un duo de crétin incapable de faire la différence en Candy-Candy et Hokuto No Ken.
Entre un programme destiné aux petites filles et l'autre aux ados d'au moins 16 ans...
Lamentable AB...