Les plus beaux combats dans Saint Seiya

Articles tirés du site Deatmask/Frankoiz

Seiya contre Shiryu

A ce stade de l'intrigue, Seiya et Shiryu ne se sont pas revus depuis qu'ils sont partis respectivement en Grèce et en Chine. Ils se connaissent donc mais ne savent rien sur leur niveau de cosmoénergie respectif. Nous sommes déjà familiarisés avec Seiya mais c'est la première fois qu'apparaît le chevalier de la constellation du Dragon.
Il est un ennemi comme les autres pour l'instant et à aucun moment on ne peut imaginer quels liens uniront ces deux jeunes hommes par la suite de leurs péripéties. Toutefois, Shiryu séduit immédiatement beaucoup de fans, notamment grâce à son bouclier et son poing réputés invincibles.



Dès le début du combat, Shiryu assène le poing du Dragon à un Seiya désemparé face à une attaque si puissante. Apparaît alors Shunrei, une jeune fille qui a grandi avec Shiryu et qui vient lui apprendre que son maître se meurt. Shiryu, certain d'avoir terrassé Seiya décide de partir mais est retenu par le chevalier de la constellation de Pégase.
L'impression est que plus Shiryu frappe son adversaire, plus celui-ci est fort et capable de se relever. Après avoir trouvé le point faible de son adversaire, Seiya le terrasse mais sous les supplications de Shunrei, il reproduit le même coup afin de faire repartir le coeur de Shiryu.
La victoire de Seiya est donc ravalée au second rang face à l'exploit qu'il vient de réaliser : il a sauvé la vie de Shiryu.

Ces épisodes lancent, pour moi, véritablement la série dans tout ce qu'elle a de magnifique aussi bien sur le plan des dessins que de l'animation que sur le plan de l'esprit. Alors que le tournoi galactique s'annonçait comme une suite de combats stériles et gentillets, le combat de Shiryu contre Seiya se révèle être empli d'émotions fortes : courage, ténacité, sens des valeurs essentielles, sauver la vie d'un ennemi au risque de perdre la sienne. La musique joue encore une fois un très grand rôle. Le graphisme de Shiryu est un peu étrange au début du combat mais on aperçoit vite le Shiryu que l'on retrouva plus tard.

Il faut enfin noter que j'ai une tendresse particulière pour ces épisodes car se sont les premiers qui ont fait que je me suis réellement interessé à Saint Seiya Shiryu apparaît comme un ennemi redoutable durant cette série d'épisode.
Il est également empli d'arrogance et de certitudes quant à l'issue du combat. Même après que Seiya ait brisé son bouclier et son poing, il est persuadé que la victoire ne lui échappera pas. Il faut que Seiya lui révèle qu'il a découvert son point faible pour que Shiryu soit destabilisé et apprenne ainsi sa première leçon d'humilité.



Le chevalier du Dragon est de valeur guerrière égale à celle de Seiya. Comme lui, il ne se bat pas pour l'armure d'or du Sagittaire mais pour un but personnel et plus important. Alors, qu'est-ce qui a fait la différence ? Certains pensent que Shiryu a été perturbé par l'annonce de la mort prochaine de son, maître. D'autres considèrent que c'est le courage de Seiya qui l'a destabilisé... C'est durant ces épisodes que nous apprenons à mieux connaître Seiya.
Certes, le chevalier de la Petite Ourse avait déjà été victime de sa pugnacité mais c'était sans commune mesure avec le courage et la puissance que développe Seiya contre Shiryu. Comme par la suite, il se révèle être un battant, un homme qui ne s'avoue jamais vaincu. Si Shiryu semble matériellement plus fort que Seiya, c'est mentalement que Seiya bat Shiryu. Même après le combat et la victoire qui apparaît dérisoire, Seiya risque sa vie pour sauver Shiryu. Avec l'aide de Shun et de Hyoga (le carré des inséparables que nous retrouverons par la suite), il frappe de nouveau la griffe du Dragon pour réanimer le coeur (symbolique, non ?) de son futur meilleur ami.



Les personnages périphériques les plus important dans ces épisodes sont Shunrei, Shun et Hyoga. Ces deux derniers permettent à Seiya de sauver la vie de Shiryu. Mais celle qui a tout déclenché n'est autre que la frêle et mignonne Shunrei (objet de passions aussi diverses qu'intenses !). Dans le manga, elle apparaît encore plus petite et fragile que dans l'animé. Toutefois, elle fait preuve d'une dévotion et d'un amour peu commun. La chaleur de son coeur tire Seiya de son coma et l'aide à se relever pour réanimer Shiryu.

L'amour réciproque que se porte Shiryu et Shunrei sera également illustré dans le combat du chevalier du Dragon contre le Masque de Mort du Cancer.

Aiolia contre Seiya

Les deux personnages se connaissent de longue date.

Aiolia est un exemple de chevalerie pour Seiya qui s'est entraîné au Sanctuaire. Souvenez-vous du passage durant lequel on voit Aiolia remonter le moral de Seiya en lui faisant bien comprendre que l'origine d'un chevalier importe peu (dans une série où les remarques racistes vont bon train).
Lorsque le Pope a envoyé Aiolia au Japon, les deux hommes se sont affrontés et c'est notamment grâce à l'intervention de l'armure d'or du Sagittaire (émanant de la volonté de son frère) qu'Aiolia a prêté allégeance à Athéna.



Lorsque Seiya pénètre dans la maison du Lion, il ne pense certainement pas livrer un combat, au contraire même. L'accueil amical et l'aide prodiguée par Mu le pousse à espérer qu'Aiolia fera de même. Mais ça ne sera pas le cas. Seiya aura à affronter un Aiolia méconnaissable guidé par une irrépressible envie de tuer. Le combat s'engage alors entre le chevalier de bronze Pégase et le chevalier d'or du Lion.
Dès les premiers assauts, Seiya mesure la puissance de son adversaire qui lui brisera la jambe au passage. Pourtant Seiya à force de courage, et aidé de façon inattendue par Cassios, franchira à nouveau cette épreuve terrible.
Les dessins ainsi que l'animation de ces épisodes sont d'une grande qualité (avec une mention spéciale pour le premier épisode). Les mises en scène des attaques respectives de Seiya et d'Aiolia varient sensiblement selon les épisodes. Encore une fois, je ferais porter ma préfèrence sur le premier épisode. Trois passages forts émergent du combat pour moi : la première fois que Seiya évite les coups d'Aiolia et le gratifie d'un coup de pied d'une énergie phénoménale ; la mort dramatique et si émouvante de Cassios ; la dernière attaque de Seiya durant laquelle il implore l'aide d'Athéna et réussi à atteindre le septième sens en déclenchant une comête... (avec une musique de fond classée au plus haut de mon Top 50 Saint Seiya ! )



Seiya est magnifique dans ce combat contre un adversaire dont le cosmos est démesuré au sien et à ses météores. Bien qu'il recoive plusieurs fois l'attaque d'Aiolia, Seiya fait preuve d'une pugnacité désormais légendaire et une fois de plus, son courage, sa volonté à toute épreuve seront ses meilleurs alliés. Ils lui permettront de pousser son cosmos vers l'ultime cosmos et d'atteindre ainsi le 7ème sens.
Toutefois, la version animée donne une part importante à la fois à Marine et pour la comète finale à Athéna dont on comprend très clairement l'influence (ce qui n'est pas le cas dans le manga où Seiya demande une faveur à Athéna sans savoir si elle lui est accordée ou si Seiya a utilisé la méthode Coué... Aiolia est méconnaissable. C'est ce comportement sous influence du Grand Pope qui déstabilise dans un premier temps Seiya.
Une question se pose... Pourquoi le Pope a-t-il finalement hypnotisé légèrement Aiolia (on voit qu'il est en proie au doute lorsque Seiya lui expose la situation critique avec laquelle Saori est au prise) et a-t-il décidé que l'illusion fonctionnerait complétement dès que quelqu'un l'aurait frappé ? Mais après qu'il ait recouvré ses esprits, on découvre un chevalier emplit d'incertitudes (il avait toujours cru que son frère était un traitre), de remords et d'hésitation. Aiolia emportera le corps de Cassios et recontrera Shina ; il l'empêchera de commettre le même acte suicidaire que son disciple.



Cassios tient dans cette série d'épisodes un rôle dramatique et touchant par son originalité. Attention, le symbole de l'amoureux mourant pour son aimée est un grand classique mais dans Saint Seiya et plus particulièrement dans la bataille du Sanctuaire, cette touche supplémentaire donne une profondeur inimmitable. On connaissait Cassios sous des traits ingrats (un punk aux cheveux blancs avec des dents dignes d'un requin blanc) et au caractère cruel et bestial. La différence ne fait qu'emplifier le caractère dramatique de la situation.

Bref, on constate qu'une fois de plus les combats dans Saint Seiya sont loin de se résumer à de simples échanges de coups de latte à la vitesse de la lumière.

Aldébaran contre Seiya

La bataille du Sanctuaire est commencée depuis une heure quand les Chevaliers de Bronze atteignent le temple du Taureau.
Forts de leur nouvelle armure, les jeunes hommes sont trop pleins de confiance : les enseignements de Mu sont encore trop frais sauf peut être parmi l'un d'entre eux comme nous le verrons par la suite.
Se présente alors à eux une masse de muscle et d'armure : Aldébaran, le chevalier d'or du signe du Taureau. Après une première série d'attaques infructueuses, les chevaliers sont balayés par des coups qu'ils ne peuvent même pas voir partir.
Ricanant dans son coin, Aldébaran ne semble même pas bouger le petit doigt. Très vite, Shiry, Hyoga et Shun sont hors combat et Seiya doit faire face à son ennemi seul, afin de sauver la vie d'Athéna, certes, mais aussi celle de ses amis ! Coups après coups, Seiya décortique la technique de son adversaire et alors qu'il est à deux doigts de céder sous les coups de boutoir de son ennemi, Marine apparait à Seiya pour l'aider (grâce à son entrainement) à percer à jour les faiblesses de son adversaire : il faut réussir à lui faire quitter sa position de défense, grâce à laquelle il contre tous les coups et en décoche en même temps.



Mais encore faut-il passer un autre écueil : Aldébaran porte des coups à la vitesse de la lumière... Qu'à cela ne tienne, Seiya, pour la gloire d'Athéna et avec la fougue que nous aimons tant chez lui décochera un coup si puissant que le chevalier du Taureau en sera retourné et ne pourra pas éviter Seiya de lui trancher une corne de son armure. Ayant ainsi prouvé sa valeur, Seiya aura le droit de franchir la maison du Taureau.

Pour la première fois, dans cet épisode, nous voyons une lutte réelle entre chevaliers de bronze et chevalier d'or dans un cadre défini pour un but défini : sauver Saori. L'intrigue de l'épisode est simple jusqu'à l'intervention de Marine qui apparaît à Seiya durant son coma. Celle-ci lui rappelle leurs séances d'entraînement et introduit ainsi dans la série un concept intéressant voire passionnant : les enseignements de leur maître peuvent sauver les chevalier de bronze même face à des adversaires mille fois plus puissants qu'eux. La qualité de réalisation est très bonne durant les épisodes malgré quelques séquences animées qui ont tendance à se répéter un peu trop...



Seiya doit sa victoire à trois parties : Athéna, Marine et bien sûr lui même. A Athéna tout d'abord (bien que ce sot uniquement décrit dans l'animé) car c'est elle qui aide Seiya à se relever après chaque coup porté par Aldébaran. Marine car c'est par son enseignement que Seiya réussira à 'tuer le sabre du Samourai', c'est à dire à défaire la défense de son ennemi. Lui même enfin car c'est son courage et sa confiance en lui qui lui permet de douter que très rarement alors qu'Aldébaran lui est indéniablement supérieur. Tous ces éléments convergent finalement pour que Seiya découvre la voie qui le ménera plus tard au Septième Sens.

Aldébaran est le 'grand seigneur' de l'épisode. Très dubitatif quant aux capacités des chevaliers de bronze, il est assez rapidement surpris par la ténacité de Seiya. Mettant sa résistance sur le compte de son armure, récemment réparée par Mu, il doit pourtant se rendre à l'évidence la plus flagrante et pourtant la moins probable : Seiya s'éveille au Septième Sens. Il accepte ainsi le défi, se remettant en cause sans hésiter un seul instant. Quand Seiya s'empare de sa corne, il éclate de rire et accepte la leçon qui vient de lui être donnée. Par la suite, il sera sous ses apparences de calme et de sûreté en grand doute : comment ces chevaliers ont-ils pu vaincre sans l'aide d'Athéna ? D'ailleurs n'a-t-il pas senti cette aura si particulière durant son combat avec Seiya ?



Plusieurs éléments diffèrent selon la version manga ou animé. Notamment le fait qu'Aldébaran laisse passer tous les chevaliers ou juste Seiya après avoir eu la corne coupée. La version de l'animé a le mérite d'être plus cohérente et d'accentuer le côté juste du chevalier du Taureau. La version du manga donne le crédit de la victoire à Seiya mais ne permet pas la transition qui est faite dans l'animé avec la maison des Gémeaux.

Shaka contre Ikki

La bataille du Sanctuaire est commencée depuis cinq heures quand les Chevaliers de Bronze atteignent le temple de la Vierge.



Lors du précédent combat, le chevalier d'or du signe du Lion les a mis en garde contre Shaka, le gardien de la sixième maison. Cette mise en garde porte notamment sur les yeux de Shaka : il ne doit en aucun cas les ouvrir... Seiya, Shiryu et Shun ne pourront pas découvrir ce que cache cet avertissement sibyllin car malgré tous leurs efforts et leurs attaques plus puissantes les unes que les autres, ils sont terrassés un à un. Shun est sur le point d'être achevé lorsque ...

Ikki surgit de nulle part pour empêcher le puissant chevalier du signe de la Vierge de tuer son frère. Les deux hommes échangent quelques coups et se jaugent mutuellement. La terrible vérité apparaît aux yeux d'Ikki. Dans le manga, Ikki a déjà rencontré cet homme lorsqu'il avait gagné son armure. Celui-ci avait marqué sa mémoire afin de le terroriser s'ils venaient à se rencontrer de nouveau.
Dans l'anime, Ikki se rend compte que c'était Shaka qui le maintenait paralysé à des milliers de kilomètres de distance. Ikki reprend ses esprits et tente d'abattre Shaka avec ses attaques les plus renommées : les ailes du Phénix, l'illusion du Phénix. Mais rien n'y fait, son illusion est même retournée contre lui. Revenant sans cesse à la vie, tel un Phénix, Ikki agace profondément Shaka qui décide d'employer son attaque suprême et de priver Ikki de ses cinq sens.



Nous pouvons reconstituer a posteriori la suite du combat. Ikki est privé de son premier sens. Là, un déclic retentit dans son esprit. Il comprend pourquoi Shaka combattait les yeux fermés. En se privant d'un de ses sens, il atteint plus facilement le cosmos suprême. Ikki va donc tendre un piège à Shaka? Ce dernier, vaniteux et trop sûr de lui va y sauter à pieds joints. Ikki va souffrir le martyr en se laissant priver de ses cinq sens pour pouvoir se concentrer au maximum afin de découvrir le septième sens.
Sa tactique va fonctionner au-delà de toute espérance et sous les yeux d'un Shaka qui n'a toujours rien compris, Ikki va brûler un cosmos effroyable, inspirant de la peur à celui qui semblait si sûr de lui. Après avoir expliqué sa tactique à Shaka, Ikki lui annonce qu'il va se sacrifier pour Athéna et pour ses frères. Shaka ressent un doute profond en lui : pourquoi vaincre si cela signifie la mort ? Ikki livre ici son plus beau combat à mon sens. La lutte dans le temple de la Vierge est un point focal sans comparaison dans toute la bataille du Sanctuaire.
Tout tourne en fait autour de l'humilité que doit ressentir tout chevalier. C'est d'abord Ikki qui est obligé d'admettre son infériorité par rapport à Shaka. Il comprend sa condition lorsque Shaka lui annonce (dans l'anime) qu'il est comme le roi des Singes dans la paume de Bouddha.

Ikki va alors franchir une étape et sacrifier son amour-propre et sa vie pour la gloire d'Athéna. Quant à Shaka, il reçoit la sa première grande leçon de modestie. Il apparaît si sûr de lui qu'il en devient arrogant. Malgré ses déclarations de bonnes intentions et son ironie à toute épreuve, Shaka est aveugle (le fait qu'il est les yeux fermés serait-il un symbole ?) à un fait essentiel : on trouve toujours plus fort que soi. C'est le chevalier de la constellation du Phénix qui va venir lui apprendre qu'avec du courage, un esprit de sacrifice sans précédent, un chevalier de bronze peut vaincre un chevalier d'or. Shaka en restera marqué à tout jamais.



Ici encore, les versions manga et anime s'opposent sur certains points de scénario (dont un est évoqué dans la première partie). Mais les applaudissements vont droit à l'anime pour ce qui est de la mise en scène du combat. L'orage qui éclate au plus fort de la bataille donne un effet spectaculaire remarquable. Le point culminant est atteint lorsqu'Ikki dans sa furie déchaîne des éclairs qui viendront fracasser les statues du parvis de la Maison de la Vierge. Une fois la bataille finie, le beau temps reviendra sur le Sanctuaire.

Mais il y manque désormais deux grands chevaliers qui ont disparus dans une lutte fratricide, à cause de la folie d'un homme qui voulait devenir un dieu.

Shura contre Shiryu

Les chevaliers de bronze sont à bout de souffle après avoir franchi 9 maisons du zodiaque et pourtant, ils sont plus déterminés que jamais. D'une part, la mort d'Ikki leur donne un courage exceptionnel et d'autre part, Seiya, Shiryu, Hyoga et Shun sont à nouveau réunis.



Et cette nouvelle flamme sera fort utile à nos héros pour faire face à la nouvelle épreuve qui va leur être imposée. A peine entrés dans la maison du Capricorne, les chevaliers sentent qu'un piège leur est tendu. Mais seul Shiryu a la lucidité nécessaire pour leur éviter à tous une mort affreuse. En effet, alors que les chevaliers de bronze n'étaient plus sur leur garde, le propriétaire de la maison en profite pour asséner un terrible coup à la vitesse de la lumière qui crève le sol et forme une crevasse dans laquelle Shun manque de chuter.

Shiryu reste alors seul sur un bord de la crevasse tandis que ses amis assistent impuissants à l'arrivée d'un ennemi à l'air redoutable. Imaginez la détresse de Seiya, qui doit laisser son meilleur ami affronter un adversaire surpuissant alors qu'il est hors de portée et qu'Athéna est sur le point de mourir... Et le début du combat confirme nos craintes puisque Shura, à l'aide de son attaque tranchante Excalibur, réduit l'armure du Dragon (bouclier compris) en poussière...
Et Shiryu comprend vite qu'une seule solution s'impose à lui devant un adversaire visiblement plus expérimenté et éveillé entièrement au 7ème sens, contrairement à lui. Oui, Shiryu comprend qu'il ne survivra pas à ce combat. Aussi décide-t-il que s'il doit partir vers le royaume des ombres, il ne le fera pas seul.
Et contre l'ordre de son maître, Shiryu décide de déclencher une attaque auto-destructrice : l'Ultime Dragon. Shura tente bien de retarder l'échéance mais Shiryu est aussi inflexible que le Dragon en lui. Et il emportera un Shura, médusé et hagard vers les étoiles, exposant leurs deux corps aux chaleurs fatales de l'atmosphère et au vide sidéral.



Shura est certainement un des chevaliers les plus marquants de la bataille du Sanctuaire car il est celui qui virera d'un extrême à l'autre. D'un ennemi acharné et impitoyable, méprisant le chevalier du Dragon, Shura redeviendra, à travers un sincère repentir, un chevalier humble reconnaissant la valeur de Shiryu. Il ira même plus loin en se déniant, se refusant le titre de chevalier et plaçant la vertu et le courage de Shiryu bien au-dessus du sien.
Egal à lui même, Shiryu démontre (outre ses tendances suicidaires) sa valeur et son abnégation. Autant Seiya exprime sa volonté en se relevant sans cesse, autant Shiryu l'exprime par une certitude bien à lui qu'il remportera le combat, quel qu'en soit le prix. Et pour ce combat, Shiryu comprend bien, dès le début, que la victoire sera amère. Se sacrifier pour Athéna veut dire plusieurs choses : laisser ses amis continuer seuls et également désobéir à son maître en utilisant une technique interdite : l'Ultime Dragon. Mais rien ne fait reculer Shiryu. Sa vie compte peu devant celle d'Athéna. C'est pour protéger ses amis (en qui il a toute confiance) qu'il emportera Shura avec lui. Enfin, il espère que son maître et que Shunrei comprendront son geste...

Magnifique combat !



Parfaitement orchestré, le spectateur alterne entre deception au début du combat, jubilation quand Shiryu bloque Excalibur puis semble reprendre le dessus et pour finir, une immense tristesse pour Shiryu et une impression de gâchis. Car Shura se révèle être un combattant valeureux et chevaleresque au sens propre du terme. Mais il est trop tard quand Shura reconnaît sa défaite. Quel dommage qu'un tel homme ne rejoigne pas nos héros dans leur quête ! Quel allié il aurait fait !
Que cette bataille du Sanctuaire est amère et fratricide ! Elle est pavée d'ennemis qui n'en sont pas et de morts inutiles, gâchées par la folie d'un seul homme... Peut-être est-ce pour cette raison qu'elle tient la première place dans le coeur des fans.

Camus contre Hyoga

La bataille du Sanctuaire est presque terminée lorsque les Chevaliers de Bronze survivants se présentent au pied du temple du Verseau. Shiryu vient de mourir dans un combat magnifique mené contre Shura. Il suit ainsi Ikki dans sa glorieuse destinée de défenseur d'Athéna.

Mais cette nouvelle disparition n'affecte que peu Hyoga, le chevalier de la constellation du Cygne. Celui-ci a en tête une préoccupation beaucoup plus personnelle :
il veut combattre Camus, le chevalier du Verseau seul, tel un disciple mettant son propre maître à l'épreuve. Le combat qui s'annonce entre les deux chevaliers se présente sous la forme d'une revanche. Hyoga avait été en effet battu à plate couture par son maître lors de leur précédent affrontement dans la maison de la Balance.
Malgré sa volonté, Hyoga subit, dès le début des premiers échanges de coups, de plein fouet la puissance extraordinaire de Camus.



Derrière la bataille, Camus tente de convaincre Hyoga d'oublier sa mère et ses amis, d'abandonner tous ses sentiments (comme l'Etranger du roman d'Albert Camus ?) afin d'apurer son cosmos et d'atteindre le septième sens.
Mais Hyoga ne peut s'y résoudre et c'est le coeur lourd que Camus décide de priver son disciple de la vie. Et c'est à ce moment que survient le miracle. Alors qu'il a été à nouveau enfermé dans un cercueil de glace, Hyoga atteint le Zéro Absolu et donc le septième sens pour s'en libérer puis pour geler l'armure d'or de son maître.



Le final du combat est poignant et spectaculaire. Camus décide d'employer l'exécution de l'Aurore afin de vaincre définitivement Hyoga quand celui-ci l'imite. Se targuant de pouvoir imiter l'attaque de son maître, Hyoga ose mettre sa vie en danger. Finalement, les deux hommes s'entretuent. Leurs coups gèlent instantanément tout ce qui les entourent. Les atomes de leurs corps vont se figer.
Camus reconnaît son erreur et aimerait aider Hyoga afin de l'aider à poursuire sa quête mais il est trop tard... Ce combat est comme les autres énormément chargé de sens et permet à Saint Seiya de se démarquer de toutes les autres séries animées japonaises.
On y voit un Hyoga qui se transforme pour petit à petit faire face à son maître et finalement le dépasser. Et s'il accomplit cet exploit c'est en gardant dans son coeur (et peut être grâce à ça) le souvenir tendre de sa mère et de ses compagnons d'infortune. A des lieues d'un Camus froid et finalement pas assez stoique pour dissimuler ses sentiments, Hyoga déchaîne la chaleur de ses sentiments et faire fondre la gangue de glace dans laquelle son maître voulait l'enfermer.



Camus présente deux aspects contradictoires durant le combat. Il est à la fois un guerrier, un maître froid et impitoyable mais laisse dans les moments extrêmes ses sentiments ressugirent.
Essaye-t-il de faire avec Hyoga ce qu'il n'a pas réussi avec lui-même ? Fait-il subir à Hyoga son propre échec à enfouir ses sentiments au plus profond de son âme. A-t-il même encore plus peur d'avoir tort et de reconnaître que c'est en combattant avec tout son coeur et son âme qu'on peut vraiment vaincre ? La grande symbolique de cet affrontement est sans conteste le lien conflictuel qui existe entre un fils et son père.
Hyoga refuse de porter la main sur Camus jusqu'à ce que celui-ci n'attaque directement sa mère. Le complexe oedipien classique ressort de ces actes et Hyoga y réagit de façon convenue. Mais le chevalier du Cygne dépasse ce complexe en gardant pour son maître, son « père » une affection sans limites. C'est dans les larmes qu'il tue celui qui lui a tout appris (à ce propos, la version animé introduit un personnage intermédiaire séduisant mais parfaitement inutile : le chevalier de Cristal).

L'amour de sa mère, de Camus, de ses amis est sublimé par celui que Hyoga porte à Athéna (dont on voit l'aide aussi bien dans le manga que dans l'anime). On est proche d'une hiérogamie bien logique quand on connaît la dimension mystique et religieuse de Hyoga.

Krishna contre Shiryu

Ce combat est le premier de Shiryu dans le Sanctuaire Marin.

Protégé par sa nouvelle armure, le chevalier de la constellation du Dragon se dirige vers le pilier soutenant l'Océan Indien. Comme ses amis, Shiryu sait quel est son objectif : défaire le général de Poséidon posté à cet endroit et surtout, détruire le pilier afin de fragiliser encore plus le Royaume de Poséidon. L'adversaire de Shiryu est Krishna de Chrysaor. Il a l'allure d'un fier combattant et attaque directement Shiryu avec sa lance qui semble être son arme principale.
Krishna fait montre d'une arrogance sans limite, ne désirant même pas savoir comment se nomme son adversaire. L'issue du combat paraît d'ores et déjà incertaine... Krishna semble dès le début du combat d'une force et d'un cosmos supérieur à celui de Shiryu.



Pourtant, c'est à la faveur de deux rebondissements que le chevalier de Rozan réussit à impressionner puis à vaincre son ennemi. Tout d'abord, alos qu'il pensait lui asséner un coup fatal, Krishna se heurte au bouclier de Shiryu devenu de simple arme défensive de bronze à une arme d'or. Le sang des chevaliers d'or coulant dans l'armure du Dragon, voila Shiryu protégé efficacement.
Impressionné, Krishna s'enquiert enfin du nomde son adversaire... Mais il faut maintenant passer à l'attaque et les coups de Shiryu bien que surpuissants demeurent inefficaces. Un rebondissement vient alors à nouveau changer la donne du combat. Aidé par le chevalier du Capricorne qui lui a cédé Excalibur, Shiryu décide de trancher la lance d'or incassable du gardien du pilier de l'Océan Indien. C'est chose faite et après une dernière resistance imposante de Krishna, Shiryu risque sa vie en découvrant les points vitaux de son ennemi puis en les détruisant grâce à l'arme que Shura lui a légué avant de mourir.

Comment oublier ce passage si fort, lorsque Shiryu saute et rebondit sur les piliers du temple de Krishna afin d'éviter le tranchant de la lance d'or. La musique à cet instant joue un rôle prépondérant en insufflant vigueur et énergie à une animation de grande qualité. Le côté oriental de l'ennemi de Shiryu rappelle le combat d'Ikki contre Shaka. Nous sommes d'ailleurs informé du nom donné au 'cosmos' par Krishna : Kundarini.
De même, nous apprenons que nous sommes dans un ère sombre de corruption et de mal : l'ère de Kaari. Shaka était la réincarnation de Bouddha. Se pourrait-il que Krishna soit la réincarnation de la divinité du même nom ?

Shiryu affronte Krishna avec la certitude de vaincre. Si cette certitude est parfois ébranlée, elle est vite rassérennée par l'armure du Dragon d'or puis ensuite, par l'apparition d'Excalibur. Tout comme contre Fenrir dans le royaume d'Asgard (ou Asegard ?? ; )) ), Shiryu se bat jusqu'au bout de ses forces et sacrifie même sa vue (comme lors du combat contre le chevalier d'argent de la constellation de Persée).
Il est à noter que Shiryu garde toujours la bonne habitude de se débarasser de son armure pour que son cosmos d'accroisse au maximum. En l'occurence, il désire faire face à la mort et ne pas se protéger derrière son bouclier afin qu' Excalibur donne le maximum de sa puissance. Shiryu ne livrera que ce seul combat jusqu'à l'affrontement avec Poséidon mais quel combat ! Il le laissera exsangue et déchiré par les blessures mais il y aura gagné Excalibur !

Krishna est un bloc de sérénité. Tout comme Shaka contre Ikki, il lui faudra beaucoup de démonstration de courage de la part de Shiryu pour être destabilisé. Et encore, il se battra jusqu'à la fin pour protéger son pilier. Après être apparu comme un combattant odieux (ne désirant pas connaître le nom de son adversaire), Krishna apparaît comme un guerrier emplit de rêve d'un monde meilleur. Mais ses méthodes sont radicales et simplistes. Il est emplit d'un fatalisme qui tranche avec l'espoir qu'on les chevaliers de bronze en l'accomplissant.



En sauvant la vie de Shiryu lors de la bataille du Sancutaire,Shura n'a pas seulement permis au chevalier de la constellation du Dragon de continuer à protéger Athéna, il l'a également reconnu comme étant le plus juste et le plus fidèle serviteur d'Athéna qu'il n'ai jamais rencontré.

Poséidon contre tous

La bataille du Sanctuaire sous-marin touche à sa fin. Tandis que Shaina pénètre dans le temple de Poséidon, Shun affronte Sorrente et Ikki espionne Kanon, déguisé en Dragon des Mers.

Malgré sa conviction, Shaina, face à Poséidon ne peut que se rendre à l'évidence : elle ne peut rien, elle, simple mortelle contre un dieu.
Seiya arrive peu après que Poséidon ait frappé violemment Shaina. Aussitôt, il entreprend de lancer ses météores contre le dieu des fonds marins. Mais celui-ci lui assène une vérité qui semble infaillible : chaque coup porté envers un dieu se retourne contre son assaillant...



Et la règle semble se vérifier quand les météores de Seiya se retournent contre lui. L'armure de Pégase est réduite en morceaux, malgré le sang des chevaliers d'or qui avait aidé à sa reconstruction. L'espoir renaît pourtant, quand devant des chevaliers d'or médusés et réduits à l'impuissance, l'esprit du chevalier d'or du Sagittaire envoit sa propre armure aider Seiya dans sa mission. Revêtu d'une des armures les plus puissantes de la création, Seiya entreprend de diriger la flèche du Sagittaire vers Poséidon. Après maintes hésitation, il tire sur le dieu et voit la flèche revenir sur lui et manquer de lui percer le coeur.
Mais Seiya est têtu et il décide de poursuivre ses assauts, quelqu'en soit le prix. Et c'est grâce à ses amis que Seiya peut à nouveau décocher la flèche d'or vers Poséidon. Successivement, Shaina, Hyoga, Shiryu et Shun décide de faire barrage de leur corps tandis que Seiya, inlassablement attaque le dieu des mers.

Finalement, alliant leur cosmos à la flèche du chevalier d'or du Sagittaire, les chevaliers de bronze et Shaina réussissent dans un ultime assaut a empêché que la flèche ne se retourne contre eux et réussissent même à toucher Poséidon en plein casque. L'accès du Main Blade Winner où est enfermée Athéna est libre ! Et les chevaliers s'engouffrent dans sa direction tandis que Poséidon semble perdu dans ses pensées, perdu entre deux identités : celle de Julian Solo et celle d'un Poséidon pas encore complétement éveillé...
Cette ultime bataille met en valeur tous les héros de la série (mis à part Marin). On serait bien sûr tenté de sortir Seiya du lot. C'est lui qui revêt l'armure d'or du signe du Sagittaire et c'est lui qui sans cesse et avec une volonté de plus en plus incassable décoche la flèche d'or en direction d'un des trois dieux les plus puissants de l'univers.



On retrouve là ses qualités de courage, d'obstination et une fois de plus, son caractère borné tant critiqué est essentiel dans la résolution de cet affrontement.

Mais ne parler que de Seiya serait très malhonnête.

Car ses amis, Seiya n'aurait jamais pu atteindre son but : toucher Poséidon. Shaina puis Hyoga et Shiryu font fi de leur corps et de leur vie pour protéger un Seiya en piteux état. Ils jouent littéralement un rôle de bouclier. Ce rôle est évidemment vital pour Seiya. Mais que dire par la suite, de l'ajout réalisé par Shun. Lors de l'ultime tentative de Seiya, tous ses amis se regroupent autour de lui à la fois pour le protéger et pour le soutenir dans son attaque. Ce n'est pas Seiya qui touche Poséidon. Ce sont tous les chevaliers présents qui unissant leurs efforts réalisent un miracle : frapper un dieu sans le coup leur soit retourner.
Somme toute, Seiya n'est donc qu'un médium, un instrument, un relais par lequel tout le courage, toute la force des chevaliers d'Athéna s'exprime. Seiya, seul, échoue.
Seiya, en tant que vecteur, lentille focalisant les volontés de ses amis, les exhortant à l'exploit par la force de sa pugnacité, réussit.
Et finalement, tous les défenseurs d'Athéna réussissent. Et c'est la une grande leçon de Saint Seiya.



L'union des parties est bien plus importante que la simple somme qui pourrait en résulter.

Doko contre Shion

L'invasion du Sancutaire vient juste de débuter. Shiryu a décidé de faire face à celui qui semble mener cette attaque en règle des spectres. Il désire protéger son maître, Doko qui paraît en mauvaise posture. Mais le vieux maître interdit à Shiryu de se mêler de ce combat qui va opposer les deux survivants de la dernière guerre sainte contre Hadès.



Oui Doko, le chevalier de la Balance va affronter Shion, grand pope tué par Saga et ancien chevalier d'or du signe du Bélier.
Mais la lutte semble inégale. Doko se fait balayer par les attaques puissantes de son ancien ami. Malgré l'institance dont fait preuve Shiryu, le Vieux Maître refuse toute aide.

Doko décide alors d'employer son attaque fabuleuse des Cents dragons de Rozan/ Même si le Crystal Wall de Shion vole en éclat, ce dernier se gausse de la déchéance de son ancien ami.
En effet, non seulement cette attaque n'a eu sur lui aucun effet mais en plus, grâce à son attaque Stardust Revolution, le renégat au service d'Hadès inflige de sérieuses blessures à son adversaire. Mais au moment le plus inattendu, un coup de théâtre vient perturber le duel fratricide.
Car Doko réserve une surprise de taille à son adversaire. Son apparence actuelle n'est qu'un leurre ! Et sous les yeux écarquillés de Shion, Doko se métamorphose en le beau et fringuant jeune homme qu'il était, il y a 243 ans !

Il révèle alors qu'à la fin de la dernière guerre sainte, Athéna lui a fait don du « Misopethamenos », un don de jouvence qui fait en sorte que le coeur bat en un an autant qu'un coeur normal en un jour ! Doko n'a donc veilli que de 243 jours ! Après avoir revêtu l'armure d'or de la Balance, le Vieux (jeune) maître peut entamer un nouveau combat ! Mais dès le premier échange de coups, les cosmos des deux combattants disparaissent mystérieusement... Les deux combattants se connaissent parfaitement bien. Et pour cause, Doko et Shion étaient les deux seuls survivants de la dernière guerre sainte contre Hadès, menée 243 ans avant les événements vécus par les chevaliers de bronze.



C'est donc un combat fratricide qui s'annonce pour les deux hommes. Doko est indigné par le comportement et les motivations de l'ancien Grand Pope mais rien ne le fait reculer.
Toutefois, son insistance à refuser que Shiryu entre dans la bataille laisse à penser qu'il a déjà réfléchi au déroulement des évènements. Une bataille entre chevaliers d'or est une bataille épique.

Et le combat entre Doko et Shion promet de l'être ! Réussissant à nous surprendre par divers retournement de situation, M.Kurumada donne à cette rencontre un rythme particulier. On sent une très nette montée en puissance dans les coups échangés. Tout d'abord, Doko est totalement impuissant. Par la suite, il réussi à toucher Shion mais sans le blesser. Enfin, après avoir retrouver son apparence normale, il est en totale possession de ses moyens. Mais c'est à ce moment que le combat s'interrompt. Le suspense est difficilement soutenable ! Tout laisse à penser que l'ancien chevalier du Bélier a cherché à éviter l'affrontement dès qu'il a senti que Doko avait recouvré sa force d'antan. Sa disparition dure quelques volumes et il réapparait devant les chevaliers de bronze après qu'Athéna se soit tranché la gorge devant sa statue.
C'est alors qu'il révèle que même au-delà de la mort, tous les renégats étaient en fait au service d'Athéna et ont cherché à berner Hadès !



Shion ressucite les armures des chevaliers de bronze grâce au sang d'Athéna. Elles gagnent ainsi incroyablement en puissance et vont permettre à nos héros de faire bonne figure au Royaume des Morts. Peu après la disparition de Shion (aux premiers rayons du soleil), Doko viendra honorer son ami et prêtera serment de venger sa (nouvelle) mort...

Mu contre Myu

Libéré de l'étreinte paralysante de son maître revenu à la vie, Mu entreprend de rattraper les chevaliers d'or renégats qui prétendent vouloir ramener la tête d'Athéna au gardien du royaume des morts.



Il trouve sur sa route les Spectres d'Hadès et particulièrement Myu, revêtant le surplis du papillon de l'étoile terrestre féerique.
Ce dernier ne se présente pas tout de suite sous sa forme véritable. Masse gélatineuse, cocon puis homme arborant des ailes de papillon, Myu s'avère dès le début du combat un adversaire à la hauteur de Mu dans le domaine de la psychokynésie.
Mu réussi a éviter les coups de son adversaire par sa technique de téléportation mais sa terrible attaque 'Stardust Revolution' reste sans effet.

Une bataille de psychokinésie s'engage alors. Malgré sa puissance, Myu semble surclassé. Cette impression atteint son paroxysme quand le chevalier du du signe du Bélier immobilise son adversaire et le fait tourner sur lui même comme une toupie.
Mais Myu se libère de son étreinte et menace Mu avec ses papillons qui vont emmener son âme dans l'au-delà. Mu évite deux fois de suite l'attaque du 'Fairy Thronging' à la grande stupeur de Myu. A la suite de la troisième charge du Spectre, Mu en profite pour le paralyser dans un filet : le 'Crystal Net'. Tous ses papillons se retrouvent un à un emprisonnés par la toile...
Incapable de se téléporter à son tour pour éviter le coup, Myu subit de plein fouet l'attaque surpuissante de Mu : la Starlight Extinction.



Alors que Mu s'éloigne du lieu des combats, on peut apercevoir un papillon 'fairy' qui peut laisser envisager que le Spectre d'Hadès n'a pas dit son dernier mot. Ce combat est le premier véritable combat mettant au prise un chevalier d'or et un Spectre d'Hadès. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les deux adversaires se valent. Le scénario veut que les deux êtres soient des maîtres de la psychokinésie et de tout se qui l'entoure ; télékinésie, téléportation sont au menu de cet affrontement.

L'originalité de ce combat tient en ce que nous ne connaissons rien des Spectres. Et celui-ci se révèle d'autant plus mystérieux qu'il ne se présente pas tout de suite sous sa vraie forme. Une fois de plus, la partie Hadès du manga Saint Seiya nous permet de découvrir le chevalier du Bélier sous un aspect que nous ne lui connaissions pas du tout. Mu est capable de projeter des attaques d'une puissance impressionnante. La Stardust Revolution ou la Starlight Extinction sont à mettre à côté du Crystal Wall et du Crystal Net qui complète défensivement l'arsenal du chevalier d'or.
Mu se révèle une fois de plus comme un combattant rusé et intelligent. Sa volonté est une de plus mise en avant durant ce combat aussi éprouvant que spectaculaire. Myu est à Spectre à plusieurs facettes.
Il revêt plusieurs aspects : une masse gélatineuse bizarre mais dangereuse, un cocon projetant des fils de soie paralysante, un guerrier en armure létale. Comme tous les spectres en ce début de partie Hadès, il est très sûr de lui et son excès de confiance lui nuira au plus au point. Petit à petit, il se rendra compte de l'étendue du talent de Mu et c'est trop tard qu'il réalisera que son adversaire est sur le point de remporter la partie.



Myu révèle à Mu une information intéressante : les Spectres sont des hommes nés et élevés sur Terre mais dont le corps est possédé par une âme maléfique qui s'est réveillée lorsque le sceau d'Athéna n'a plus pu retenir Hadès prisonnier.