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Hooked:



Un film russe pas mal du tout, malgré quelques défauts.
On peut tout d'abord lui reprocher une fin abrupte qui annonce une suite, un début un peu chaotique, des combats à mains nues un peu mou, et quelques effets spéciaux un peu cheap; mais dans l'ensemble, cela ne gêne pas le visionnage.
Sinon on peut lui trouver une idée originale (des jeunes gamers se trouvent contaminés par un jeu qui leur confèrent des capacités propre à leurs jeux fétiches, tel que Counter-Strike et Virtua Fighter) et le fait que les jeunes ne soient pas pris pour des débiles profonds. Cela change par rapport aux autre productions mettant en avant les fans de jeux vidéos.
Les scènes d'action sont bien réalisés, avec une scène à la première personne comme pour les FPS pas trop envahissante, avec de belles cascades. Les acteurs jouent pas trop mal, mais deux acteurs sortent du lot: Boris Tenin et Pavel Priluchnyy qui possèdent un sacré charisme et font passer les autres acteurs pour des amateurs. A noter aussi que l'actrice Agnia Ditkovskite ne laissera pas insensible les spectateurs masculins: en plus de posséder un joli minois, on aura le droit à une petite scène de nue (rassurez-vous, c'est rapide et pas vulgaire).
Sinon, il y a un gros reproche que je pourrais faire à ce film, c'est d'avoir concentré la première demi-heure à un personnage (Maksim interprété par Aleksey Bardukov), et de l'avoir abandonné ensuite. Il est vrai que les combats à mains nues, spécialités de ce personnage vainqueur de Virtua Fighter, manquent un peu de vigueur par rapport à ce que l'on connaît habituellement via notamment les productions asiatiques, mais je trouve dommage d'avoir approfondi le background d'un personnage pour le mettre aux oubliettes ensuite.
En conclusion, ce film est une agréable surprise, et j'espère que sa suite sera du même acabit, si ce n'est meilleur.

Hooked 2: Next Level





Cette suite directe du premier Hooked corrige les défauts que j'avais signalé dans le premier volet: Le personnage de Maksim revient donner un coup de main au personnage principal, là où je reprochais au premier film de l'avoir laissé de côté; et les scènes de combat sont plus pêchu.
Le scénario suit son cours, et les rebondissements sont tellement nombreux qu'à la fin on se demande à qui le héros peut faire confiance.
D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi le réalisateur n'a pas fait un film de trois heures au lieu d'en faire deux d'une heure et demi. Ceux qui n'ont vu que le premier volet vont se sentir lésés, tandis que ceux qui visionnent seulement le deuxième volet vont être perdus. Donc, il vaut mieux voir ces deux films à la suite pour en apprécier le contenu.
Dommage aussi que la fin laisse certaines questions en suspens: Que deviennent Dlinnyy et Yan? Maksim va-t-il s'en sortir? Quel rôle jouait réellement Lebedev?
Sinon, dans l'ensemble, cette production russe vaut vraiment le coup d'œil.

Petit film sans prétention mais cela aère la tête comme le dis souvent.
Un bon casting tout de même car on y retrouve Jennifer love hewit, Alec Baldwin et Monsieur Anthony Hopkins.
Les rôles sont très bien attribués.
C'est bon enfant, c'est plutôt cool et Jennifer assure en diablesse.

Columbo Saison 6 et 7:

Street Dancing Ninja:





Je n'attendais pas grand chose de ce film, je l'avais pris par curiosité (et notamment parce que David Hasselhoff était au casting) et c'est tout.
Eh bien, j'ai été agréablement surpris: l'histoire se suit sans déplaisir, les chorégraphies dansantes et martiales sont bien maîtrisées, et les acteurs font correctement leurs boulots.
Mais c'est surtout l'humour qui fait tout le film, grâce à ses deux lectures: une dite "classique" destinée à un jeune public (le personnage benêt, le comique de situation, la réaction idiote de certains personnages, etc...) et une plus grivoise destinée à un public adolescent et adulte, mais tout cela présenté sans que cela choque (papasan et mamasan avec leurs vidéos "d'apprentissage", le maître d'arts martiaux appréciant la compagnie de jolies filles, le pouvoir du danseur ninja ne s'enclenche que si le héros est émoustillé, et les chansons où les textes sont à double-sens).
Mais la cerise sur le gâteau, c'est bien David Hasselhoff qui vaut le coup d'œil. Ce dernier cabotine comme pas possible (et vu le public visé, c'est logique), et la scène où il pousse la chansonnette est hilarante.
Bref, ce film est un excellent divertissement qui conviendra à toute tranche d'âge.

Pour ma part, le 5.17 de Arrow qui fut vraiment un bon épisode, ce qui fut rare dans cette S5. Impatiente de voir les dernier surtout le 5.20 !

Vu le film Power Rangers hier, bien accroché et content de l'avoir vu, pour ma part je conseil avec plaisir .

Le pont de Cassandra:






Un bon petit film catastrophe, mais pas aussi poignant que les ténors du genre, comme "La tour infernale". La faute à la menace du virus qui devient obsolète à la moitié du film, mais heureusement compensé par les tentatives d'arrêter le train avant de franchir le fameux pont de Cassandra. On peut noter aussi la gamine je-sais-tout insupportable qui joue au ballon alors que cela mitraille dans le wagon depuis dix minutes, alors que n'importe quel enfant se serait réfugié dans un coin par peur.
Heureusement la distribution est impeccable avec la présence de Burt Lancaster, OJ Simpson, Martin Sheen, Ava Gardner, Richard Harris (qui bizarrement m'a fait pensé à Dave, ne me demandez pas pourquoi   ) et Sophia Lauren, toujours aussi sublime   . Mais n'oublions pas de nommer non plus Lionel Stander, Lee Strasberg et Ann Turkel qui tirent leurs épingles du jeu.
Comme tout film catastrophe, le réalisateur dénonce la connerie humaine, surtout celle des militaires incapable de voir l'évidence même lorsqu'elle est sous leurs yeux; mais celui-ci fait aussi un habile parallélisme avec les trains menant les juifs aux camps de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale (le train plombé, les militaires qui tirent sur ceux qui sortent du train avec ce côté inhumain avec leurs masques à oxygène, le camp qui attendent les voyageurs au-delà du pont et le pays où se déroule l'action - la Pologne).