qu'est-ce que vous avez regardé aujourd'hui ?

Super:



Je dois avouer que ce film m'a laissé un peu circonspect. Si au début, je me suis demandé si ce n'était pas un film de tâcherons entre cette caméra qui a du mal à rester fixe, des flashbacks mal placés du style "il faut trouver une excuse pour que le héros fasse cette action" et un côté mystico-religieux un peu trop prononcé; c'est lors de la moitié du métrage et après mûre réflexion que je me suis dit que ce film n'est pas si mal qu'il en avait l'air de prime abord.
Je pense que ce film est une réflexion sur l'esprit humain entre un dépressif qui ne trouve son salut et la volonté d'agir qu'à travers les messages laissés par son subconscient (le passage du doigt de Dieu et les tentacules qui lui ouvre son cerveau n'est qu'une réminiscence de ce qu'il a vu à la télévision juste avant de se coucher entre la série religieuse et l'animation HentaÏ) et une névrosée qui se sent vivre en prenant ses fantasmes pour des réalités (ce qui l'amènera à violer le héros). Les acteurs sont tous très bons (même si il manque à Liv Tyler un petit quelque chose qui nous la rendrait plus sympathique), mais c'est surtout Ellen Page qui remporte le haut du panier avec son personnage totalement déjanté qui la conduit tout doucement vers la folie.
J'ai bien apprécié les nombreuses références aux héros de comics, entre Flash (le costume du héros qui lui ressemble fortement), Wolverine (les griffes de Cramoisette) et Batman et Robin (les gadgets bricolés et la tenue de Cramoisette). Je dirais même que ce duo, c'est un peu le Batman et Robin du pauvre.

Opération Frère Cadet:



On sent dès le départ que le film a profité du succès des James Bond pour se faire de l'argent, mais cela a été fait intelligemment. Le film reste fidèle au style bondien avec ses petits clins d’œil parsemés ici et là (le thème original modifié légèrement, l'image sur le dos de la fille comme pour les génériques de James Bond, les gadgets des méchants, les filles, les bagarres à coup d'atemi, la référence au roman de Ian Flemming, l'organisation Thanatos qui ressemble au Spectre avec sa cachette secrète, etc...) et l'histoire est plaisante à suivre même si on peut noter quelques éléments ridicules comme le fait que le héros puisse hypnotiser ses victimes juste en joignant ses doigts ou le duel final avec les arcs.
De plus le réalisateur a été malin de regrouper toute la fine fleur des films de Bond. On retrouve donc avec plaisir Lois Maxwell (Miss Moneypenny), Bernard Lee (M), Adolfo Celi (Opération Tonnerre), Anthony Dawson (James Bond contre Dr No), Daniela Bianchi (Bons Baisers de Russie), et Ana Maria Noé ressemble beaucoup à Lotte Lenya (Bons Baisers de Russie). Bien sûr, pour des questions de droit, les noms officiels sont remplacés (M devient Cunningham) ou les acteurs conservent leurs noms (Lois Maxwell et Neil Connery). Même le nom de James Bond n'est pas cité (au pire on parle de l'agent OO... ou du frère, avec cette petite pique de Lois Maxwell sur son charme et de son comportement sur le beau sexe).
Il est vrai que le film fait un peu trop du "coup de coude dans les côtes" pour montrer les nombreuses références à James Bond, mais franchement ce n'est pas déplaisant, bien au contraire.

Terminal Invasion:



Un petit huit-clos à la sauce "Les Envahisseurs" assez sympathique, même si on peut noter quelques petites choses assez bizarres, comme le passage où Bruce Campbell jouant le rôle du dangereux prisonnier (un rôle dont on a du mal à être convaincu, d'ailleurs on ne saura jamais pour quelles raisons il a été arrêté) se change et dont personne dans le terminal pense profiter de l'occasion pour lui reprendre l'arme.
Sinon, le film arrive à bien distiller le suspens en jouant sur la véritable identité de chacun, où l'on essaiera de deviner qui sont les humains et qui sont les extra-terrestres, même si deux d'entre eux seront facilement découverts car leurs comportements du début étaient déjà étrange.

Les croisés de l'espace:



Une comédie fort sympathique qui, par moment, me fait penser aux Monthy Python. Le thème est innovant (la rencontre entre les extra-terrestres et les chevaliers du Moyen-Âge) tout en gardant certains stéréotypes: les chevaliers ignorants rustres, le français dragueur et lâche, la confrontation entre la religion et la science (le moine et l'extra-terrestre sur la question de la place de la Terre dans l'univers), la demoiselle délaissée, etc... J'ai bien apprécié le passage de la ceinture de chasteté ou comment un objet de torture peut vous sauver la mise.

Moi, Moche et Méchant 1 et 2




Très bons divertissements, surtout le deuxième volet qui se permet plus de liberté que le premier avec de nombreuses références à James Bond (les gadgets, les méchants mégalomanes, etc...) et un humour plus débridé (le passage où Gru et Lucy Wilde raccompagnent la fille anesthésié est à mourir de rire ). Mais ce sont surtout les minions les stars de ces deux films, un mélange entre les lapins crétins (en moins crétin tout de même) et les aliens de Toy Story: à chacune de leurs apparitions, on ne peut que rire devant leurs mimiques. Je comprends pourquoi mes parents en sont fans.

Ca a l'air bien sympa le film "SUper" dont tu parles, va falloir que je regarde ça, j'aime bien la description que tu en fais!

De mon côté, je termine la saison 2 de Sleepy Hollow:


Bon ça se fatigue hein. Disons que j'aime toujours l'esprit romanesque niveau intrigue amoureuse et que j'aime bien aussi le fait que Crane parle un bon français (pas non plus parfait mais bravo à son doubleur qui use d'un français excellent, avec en plus une classe énorme! Mention spéciale aussi quand Ichabod est enrhumé, le doubleur français retranscrit franchement bien son état, pas trop caricatural, pas parfait non plus mais vraiment, on ressent un véritable rhume avec un Ichabod qui tente quand même de garder sa contenance, c'était très amusant ) et aussi la musique qui est sympa mais sinon, les ficelles sont de plus en plus grosses, les intrigues se résolvent de manière complètement grossière, c'est desfois, du ni'mporte quoi il faut bien le dire.
Les acteurs jouent pas mal, surtout Ichabod et Henry, mais les scénaristes n'assurent pas et nous pondent des histoires complètement capilotractées, alors qu'il y a une bonne base, qu'il y avait moyen de faire une série fantastique, digne du film de Tim Burton avec un côté humoristique bien senti, au lieu de faire une série où les intrigues sont assez grossières.
Bref il me reste 2 épisodes pour finir la saison 2, il y a une saison 3 de commandée apparemment, bon je regarderai mais je ne suis pas non plus en transe.
C'est divertissant après une difficile journée de taf, mais c'est pas non plus une série de malade comme par exemple Dexter ou Pushing Daisies ^^

Source Code:



Un film intelligent sur le voyage dans le temps et ses conséquences.

Doc Savage arrive:



J'étais écroulé de rire du début à la fin: entre le héros sans peur et sans reproche, sculpté comme un Apollon mais n'ayant comme seul défaut d'avoir... un cheveux sur la langue! (ce qui donne lieu à s’esclaffer à chacune de ses prises de parole, surtout avec cette tirade "vous êtes bath!" ); ses sidecicks (pas un, mais cinq, ou plutôt six en comptant le cochon apprivoisé ) qui ne sont pas d'une grande aide au héros, sauf peut-être le technicien, et encore...; ses méchants très caricaturaux (l'aviateur allemand style Baron Rouge, l'Amérindien traître à son peuple, le portoricain qui ne pense qu'à l'argent et le chef de toute cette bande mielleux comme pas possible)... il y a de quoi faire.
Mais les situations totalement tarabiscotés sont pas mal non plus: Doc Savage qui déchire un nombre incalculable de fois sa chemise à toutes occasions (même pour retirer une balle dans un mur, Hulk peut se rhabiller!), c'est son tailleur qui doit être content ; le portoricain qui dort dans un lit à bascule et suçant son pouce, la bonne morale de Doc Savage et de ses compère qui ne boit pas et ne fume pas (et ne b.... pas non plus   ), les effets spéciaux bien cheaps sur les esprits serpents, le combat final entre le Doc et le capitaine Seas où ils nous démontrent tous les arcanes des arts mariaux version occidental (surtout le sumo ), etc... Il y en a tellement que ce serait impossible de tous les énumérer.
Mais franchement, cela reste fidèle au genre pulp, mais en live, cela en devient ridicule; mais c'est tellement bon.

Pour ce qui est du doubleur de Doc Savage qui a un cheveux sur la langue, je me demande si ce n'est pas fait exprès. Soit les gars du casting se sont dit que le héros est trop parfait qu'il fallait lui trouver un défaut pour compenser tout cela; ou au vu du métrage, ils se sont dit que c'était totalement n'importe navak que rajouter ce petit problème d'élocution passerait comme une lettre à la poste.

Supernova:



Un film sois-disant terrifiant qui ne fait pas peur du tout; la faute à des personnages creux dont on a du mal à avoir de l'empathie, à l'exception peut-être du technicien de service qui a une relation avec l'ordinateur de bord (!?), le plus sympathique du lot; des héros sans émotion (ils sont froids comme pas possible et font la gueule durant tout le métrage); un méchant repérable dès le départ (trop mielleux pour être honnête); un artefact alien ressemblant à un godemichet (ce n'est pas moi qui l’insinue, c'est la nymphomane de service qui en fait la comparaison); des situations totalement abracadabrantes (quand on voit qu'une personne se restructure tout seul, il vaut mieux le mettre en quarantaine pour savoir ce qui se passe au lieu de le laisser gambader dans les coursives du vaisseau; et je ne parle pas de la scène de séduction avec la nympho de service qui tombe en pâmoison devant le mystérieux personnage); et un deux ex machina trop énorme pour être vrai (le héros qui arrive à choper un vaisseau sans que l'on sache comment pour sauver ce qui reste de l'équipage).
Pourtant, il y avait quelques bonnes choses, comme cet artefact alien pouvant donner une certaine puissance à la personne qui la détient au détriment de sa santé mentale ou la menace de l'explosion imminente d'une supernova (d'où le titre!); mais cela a été mal exploité. Dommage.

La chasse impitoyable (Death Ring):



Dans la famille des acteurs connus, je demande le frère de Patrick Swayze (Don Swayze), le fils de Chuck Norris (Mike Norris) et le fils de Steve McQueen (Chad McQueen); et cela nous donne... un film pas si mal. Même si le rôle de Don Swayze sert plus de figuration qu'autre chose (je me demande encore à quoi il sert réellement), celui de Chad est plus convaincant qu'à son habitude (en même temps ce n'est qu'un personnage secondaire, mais il le joue mieux que quand il est en haut de l'affiche) et la prestation de Mike Norris est très bien pour ce type de film. On y retrouvera quelques têtes connues comme George Cheung, Branscombe Richmond, Victor Quintero, Elizabeth Sung et Henri Kingi (certains sont des habitués des séries TV, d'autres d'incarner les méchants au cinéma); et on aura droit à quelques poncifs comme l'Amérindien (au nom d'Apache, bah tiens!) faisant ses incantations avant de partir à la chasse, l'asiatique de service ayant droit comme armes des shurikens, le portoricain ayant une machette de son côté, etc...
Mais je garde le meilleur pour la fin: effectivement c'est de Billy Drago que je parle: toujours aussi excellent dans son rôle de méchant poli mais inquiétant. C'est simple, dès qu'il apparaît, il absorbe l'écran, son magnétisme animal accapare tout l'attention et son maniement du katana et du wakizashi est exemplaire lors du duel final.