qu'est-ce que vous avez regardé aujourd'hui ?

Cadence de combat:



Ce film est une grosse exploitation de l'image de Hulk Hogan, d'ailleurs je suis étonné qu'il n'ai pas conservé son nom de scène au lieu de l’appeler Rip, car Hulk Hogan nous fait du Hulk Hogan (je déchire mes vêtements lors de mon entrée en scène, je fais la prise du Big Foot, et après une raclée je me relève et je ne sens plus les coups que l'on me porte en soufflant comme un bœuf); de plus c'est aussi un petit tacle pour la TNA, la filiale concurrente de la WWE car la World Television Network y ressemble étrangement par sa vision du catch (une violence plus exacerbée et ce fameux ring hexagonal). Mais quand on voit qui en sont les producteurs (Vince McMahon et Hulk Hogan), ce n'est guère étonnant.
Au niveau jeu d'acteur, il est clair qu'Hulk Hogan n'est pas terrible (Le regretté Roddy Pipers était beaucoup plus convaincant de ce côté-là) car il n'arrive qu'à faire des grimaces canins quand il exprime ses émotions, du style teckel quand il est en pleine réflexion, chien en chasse quand il matte Samantha ou pitbull quand il s'énerve (la fameuse scène du "caca" en est l'exemple typique, à mourir de rire d'ailleurs   ).
Quand à son adversaire Zeus, il n'est pas mieux loti; c'est un mélange de robot style Terminator pour sa démarche, de bête féroce quand il "s'exprime" et de gars constipé quand on voit son visage (style "purée, j'ai envie de faire caca, mais je ne peux pas" - entre ça, la scène du caca et la pissotière du bar mal famé; on voit que le film est très scatologique   ). Par contre, la scène où il sort de l'hélicoptère avec effet de ralentit, il est très classe; mais c'est le seul moment où il n'est pas ridicule.
Par contre, l'acteur par qui le film remonte vraiment le niveau (au niveau nanar, quoique le film en lui-même avec les deux acteurs pré-cités est déjà pas mal à ce niveau-là), c'est le personnage de Brel incarné par Kurt Fuller. Oh purée! Comment il cabotine à mort, surtout à la fin où il est totalement survolté. Il a dût sentir que le film ne volait pas très haut et il a dût certainement se lâcher pour coller au niveau du métrage.
Certaines scènes sont magnifiques tellement elles sont énormes; entre la scène du caca (je pense qu'on a bien compris que c'est une scène clef en terme de nanar), le passage de la moto avec la racaille sur la roue avant, le bar mal famé, les tronches de cake des deux combattant au concours de celui qui fait la plus grande grimace, la scène de la chambre d'hôtel où Samantha (et le spectateur) se pose la question de ce que fait Hulk Hogan de l'autre côté du lit avec le matelas qui bouge (et une idée scabreuse derrière la tête), etc... Un bon moment de franche rigolade.

Allez, je suis pas vache; voici la fameuse scène du "caca"   :

Transit (le film + son making of + le commentaire du réalisateur):



C'est très bien pour un court-métrage, mais c'est frustrant à cause de sa durée trop courte (6 minutes) et sa fin ouverte avec un "à suivre" dont on sait qu'il n'y aura pas de suite.
Un style qui ressemble pas mal à Jean-Pierre Jeunet (mouvement de caméras audacieux); un univers anxiogène mélangeant habilement polar, fantastique et univers rétro-futuriste, une musique qui colle bien à l'ambiance et de très bons acteurs, dont un Pierre Richard inattendu dans le rôle du médecin-légiste et un François Levantal qui possède un putain de charisme.

Les guerriers de l'ombre, alias Mission d'élite:



Un bon petit téléfilm d'action, bourré de testostérones et d'explosions. Le jeu d'acteur d'Hulk Hogan est beaucoup plus convaincants que dans ses prestations précédentes (ça aide de se raser la moustache), à la limite du dépressif tout de même. On retrouve avec plaisir des acteurs de série B tel que Carl Weathers, Martin Kove, Billy Blanks, Billy Drago, Trevor Goddard, etc... et bien sûr Shannon Tweed.
Au sujet de Billy Drago (qui nous refait du Ramon Cota de Delta Force 2 en plus vieux et en moins exubérant), il aura droit au seul plan nichon du film avec Shannon Tweed; et il est au première loge, le petit coquin...  
Le scénario du film en lui-même ne casse pas trois pattes à un canard (une histoire de traîtrise et de vengeance), mais se laisse agréablement regarder sans réellement de temps mort. Même si j'ai du mal à le considérer comme un nanar, mais plus comme un film de série B honnête (je pense que cela dépendra de la vision de tout à chacun); cela n'empêchera pas quelques scènes de faire partie de cette catégorie, comme le fait que Shannon Tweed sera en petite tenue durant les trois-quart du film en toutes circonstances, Hulk Hogan qui déplore que la tradition du guerrier se perde (utilisation de la sarbacane, couteau de lancer, masque Maori sur le mur de sa résidence, etc...) mais possède une pièce blindée contenant une véritable armada de gros joujoux qui fait mal, un tir de bazooka avec une explosion un peu cheap, des méchants qui arrivent à tirer sur des cibles en carton mais ratent les protagonistes qui sont juste à côtés, le combat entre Hulk Hogan et Billy Blanks qui sera interrompu par l'apparition d'une grenade qui les feront se réfugier d'un commun accord au même endroit pour reprendre le combat de plus belle, etc...

Les guerriers de l'ombre 2:



Cela reste dans la continuité du premier volet. On garde la même fine équipe (Hulk Hogan, Shannon Tweed, Carl Weathers, Mike White et Martin Kove), et on garde quelques éléments tirés du premier film (la dent de requin, le tatouage de McBride, la fille de Hunter et l'entreprise dont ils avaient eut l'idée de la création à la fin du premier métrage). Si la première partie ressemble à un honnête film de série B lambda (avec un bon petit catfight    ), la deuxième partie tire directement dans le nanar: les prémonitions de McBride (Hulk Hogan) qui arrive à identifier son pire ennemi grâce au regard d'un avis de recherche de la ladite personne après chirurgie esthétique qu'il avait à peine entraperçu quelques jours plus tôt lui balançant pleins de flashbacks comme par hasard au mauvais moment d'une mission, le fait qu'il nous la joue Rambo littéralement en nettoyant un camp de terroriste à l'aide de deux fusils mitrailleurs en même temps, les hommes de main du grand méchant qui ont une trogne pas possible et, surtout, Martin Kove en total roue libre qui passe d'un sérieux martial à un illuminé rigolard en quelques secondes.

Merantau:



On retrouve quasiment la même équipe que le film "The Raid" (Le réalisateur Gareth Evans et les acteurs Iko Uwais, Yayan Ruhian et Donny Alamsyah), mais c'est moins intensif. L'histoire met un peu de temps à s'installer mais dès que c'est lancé, on a le droit a de beaux combats magnifiquement chorégraphié. Le must restera celui du combat dans l’ascenseur entre les deux pratiquants du Silat et celui de l'embarcadère, se déroulant sur trois rounds, contre les deux occidentaux dont l'un d'eux est un français, Laurent Buson (cocorico!), qui possède un bon jeu de jambes.

Le dernier des Templiers:



Déjà le titre français est un peu à la ramasse (Nicolas Cage n'est pas le seul Templier, et ce n'est pas l'intérêt principal du film), tandis que le titre original, "Season of the Witch" est plus représentatif de l'intrigue du film.
Sinon, dans l'ensemble, c'est un bon film, jouant sur l'obscurantisme de l'époque et sur l'importance de la religion avec cet ajout du fantastique qui donne un effet "Et si... une sorcière avait propagé la Peste Noire". Tous les acteurs sont très bons, notamment Ulrich Thomsen qui me faisait penser à Sean Bean par moment ou encore Ron Perlman représentant la force tranquille. Mais l'actrice Claire Foy est certainement celle qui a le meilleur rôle, arrivant à jouer sur deux tableaux en même temps en quelques secondes (innocence et pureté à tentatrice et dangereuse), ce qui rend son personnage ambigüe et fait douter le spectateur de son innocence et de sa culpabilité (et les maquillages la rendent encore plus convaincante). A noter un apparition du regretté Christopher Lee méconnaissable sous son maquillage pour montrer les ravages de la peste.
Sinon, il y a un passage qui m'a bien fait rire, c'est au moment où Ron Perlman donne des coups de boule au démon. J'étais écroulé de rire à ce moment-là.

Perso ce jour, j'avais besoin de me ressourcer alors ...

L'implacable ninja:



Franco Nero n'est pas très convaincant en ninja (en même temps, un ninja tout de blanc vêtu, bonjour la discrétion; cela le fout mal pour la tradition Ninja. je comprends la colère d'Hasegawa en disant qu'il n'est pas un ninja malgré la fin de sa formation), heureusement que Shô Kosugi a rattrapé le coche. Bonne idée pour l'introduction du début montrant les katas des différentes armes utilisés par les ninjas et leurs utilisations durant le film. Je me suis amusé, après avoir compulsé l'ouvrage de Joel Levy "Ninja: Le guerrier-ombre", a énuméré les différentes armes utilisés: katana, shuriken, fukiya (la sarbacane), arc, tekagi (griffes de main), kusari-gama (faucille munie d'une chaîne), fukumibari (petites aiguilles), etc... On voit que Menahem Golan a dût écouter les conseils de Shô Kusugi pour que le film possède quelques éléments solides afin que le film ne tombe pas dans le grand n'importe quoi.
Par contre, je tiens à préciser que la prestation de Christopher George est énorme vers la fin du film: entre le fait qu'il appelle le ninja comme si il appelait des chatons ("ninja! ninja! ninja!"), quand il pique sa crise pour avoir son ninja ("Amenez-moi mon ninja noir ou je fais un malheur!" , cela me fait penser à une pub pour un fromage ), quand il dit qu'il veut discuter avec le ninja blanc alors qu'il tente de l'éliminer depuis le début et sa mort au ralenti qui est à se tordre de rire (avec cet air hagard).
Sinon, le combat final entre les deux ninjas est propre et sans bavure; c'est nickel. De même que l'infiltration d'Hasegawa dans l'Hacienda: c'est ce que l'on appelle un vrai ninja.

Pour ceux qui n'auraient pas vu le film "SUPER", attention ce qui suit est plein de spoiler en tout genre sur ce film ^^

Wolfen a écrit:

Super:



Je dois avouer que ce film m'a laissé un peu circonspect. Si au début, je me suis demandé si ce n'était pas un film de tâcherons entre cette caméra qui a du mal à rester fixe, des flashbacks mal placés du style "il faut trouver une excuse pour que le héros fasse cette action" et un côté mystico-religieux un peu trop prononcé; c'est lors de la moitié du métrage et après mûre réflexion que je me suis dit que ce film n'est pas si mal qu'il en avait l'air de prime abord.
Je pense que ce film est une réflexion sur l'esprit humain entre un dépressif qui ne trouve son salut et la volonté d'agir qu'à travers les messages laissés par son subconscient (le passage du doigt de Dieu et les tentacules qui lui ouvre son cerveau n'est qu'une réminiscence de ce qu'il a vu à la télévision juste avant de se coucher entre la série religieuse et l'animation HentaÏ) et une névrosée qui se sent vivre en prenant ses fantasmes pour des réalités (ce qui l'amènera à violer le héros). Les acteurs sont tous très bons (même si il manque à Liv Tyler un petit quelque chose qui nous la rendrait plus sympathique), mais c'est surtout Ellen Page qui remporte le haut du panier avec son personnage totalement déjanté qui la conduit tout doucement vers la folie.
J'ai bien apprécié les nombreuses références aux héros de comics, entre Flash (le costume du héros qui lui ressemble fortement), Wolverine (les griffes de Cramoisette) et Batman et Robin (les gadgets bricolés et la tenue de Cramoisette). Je dirais même que ce duo, c'est un peu le Batman et Robin du pauvre.

Alors bon, ça date le temps où tu as posté cet avis et où j'avais dit que ça me tentait bien mais CA Y EST, je l'ai vu!!

Pour commencer, au début quand j'ai lu ton avis, je me suis dit "oooh ça doit être bien sympa ça" et quand j'ai vu le trailer, je me suis dit "ça semble une copie de kick ass mais avec moins de moyens" Pour ça que j'ai mis un peu de temps à le voir...
Mais là, je voulais un p'tit film sympa, sans trop prise de tête après une journée bien remplie, et en regardant ma "vidéothèque", je vois ce titre. Tiens c'est quoi déjà ça? Aaaah oui c'est vrai! Ben tiens parfait!
Je m'étais complètement planté...Ce film m'a scotché de bout en bout! Ce n'est pas un Kick Ass du pauvre, mais simplement un Kick Ass bien plus crû, bien plus violent et en même temps tout mignon... complètement différent en fait!

J'ai trouvé la réal quasi parfaite : de la mise en scène à la musique en passant par le jeu des acteurs, tout était nickel. De plus, j'ai trouvé que les flashback au contraire survenaient exactement comme il faut. Au début aussi je me suis dit "mais c'est quoi ça?" Mais rapidement, tu te rends compte que le réal ne perd pas de temps à prendre le spectateur pour un con en lui disant "attention, là c'est un flashback, ça va expliquer le truc, écoute bien!" Non ça s'enchaîne un peu étrangement c'est vrai, mais de manière hyper cohérente et si le côté un peu "facile" apparaît c'est surtout que le réal raconte la réalité, avec des pensées que n'importe qui aurait dans de tels contextes. Le réal a pris clairement le parti de raconter crument son histoire, sans concession. Là où d'autre vont vouloir trouver des trucs hyper alambiqués pour donner un peu de consistance à leur histoire...

Oui l'histoire est assez classique mais seulement la forme en fait. Dans le fond, ce film fait clairement réfléchir sur plein de points!

Avant la réflexion, commençons par la réal : c'est vrai que la cam est tremblotante etc etc mais c'est justement ce qui amène cette touche hyper réaliste au film. Ce n'est pas non plus comme ces films où la cam' va dans tous les sens (soi-disant pour faire genre reportage-reality) non là ça fait effectivement reporter, mais qui est au coeur de l'action et qui maîtrise en même temps. Les plans sont super bien choisis, il y a une sorte de chorégraphie artistique dans cette réal'. Autant dans Kick Ass (le 1er hein, paske le 2nd... ) c'était déjanté total, complétement allumé, hyper speed; Super, c'est différent. C'est plus "angoissant" quelque part. Les persos perdent souvent leurs moyens, ils sont plutôt complètement allumés mais en même temps ils sont "humains-réalistes" et ça, la réal le montre super bien!
Les acteurs jouent également parfaitement et la bande son est très bonne! Ce film ne fait clairement pas "américain" et d'ailleurs, n'étant pas cinéphile, je reconnais rarement les acteurs/trices et à un moment, je me suis dit "ooh mais en fait c'est pas un film ricain. On dirait un film allemand! "

Niveau réflexions, j'ai bien aimé le côté très "cynique" des situations et des aboutissements, mais en même temps, le fait que le "héros a des "visions" pour distinguer le bien du mal (les visages diablotins pour les méchants, la lumière pour les bons) est très représentatif des pensées très profondes sur l'évolution humaine. Ces pensées par exemple décrites dans les livres "La prophétie des Andes" font clairement référence à toutes les mythologies, croyances, religions ce que vous voulez qui guide l'humanité depuis le début de son existence.
Et là, on voit un type complètement paumé depuis son enfance, qui trouve enfin une "lumière", qui se trompe peut-être dans le "but" de cette lumière, il la perd donc mais tente de la sauver à tout prix et au final, il la reperd oui, mais cette fois, il est heureux pour elle.
Alors oui, effectivement, c'est triste car lui se retrouve avec un pauv' lapin pourri mais en même temps, il montre qu'il est heureux pour elle. Bon il montre aussi qu'il est bien mélancolique, il n'a pas encore atteint le niveau spirituel ultime hein, faut pas déconner!

Son acolyte complètement déjantée joue clairement le rôle de la "tentation". Elle représente clairement le côté "bassement matériel" de l'humanité, celle qui va constamment inciter à la débauche en tout genre. Pas pour rien qu'elle s'appelle Libby, qu'elle demande qu'on ne fasse pas de blagues sur son nom et l'instant d'après, elle se marre grave du prénom de Franck!  
Pareillement lors de la scène du "viol", Franck en vomit après et dans son vomi, la "lumière". Ca paraît dégueu' dit comme ça mais c'est clairement révélateur du côté assez philosophique, voire théologique de ce film. Oui Franck fait des prières et est devenu super héros en regardant "super religieux" (ou je ne sais plus son nom ) mais ce n'est clairement pas grâce à ça qu'il évolue. C'est superficiel. On l'entend dans sa prière : il ne cesse de se dénigrer constamment, il en pleure, pour au final demander "fais moi autrement".
Plus tard quand il aura fait des bêtises qu'il n'assume pas en tant que "Super", il fait une prière en demandant à Dieu de faire léviter des trucs s'il veut qu'il continue, évidemment rien ne se passe et il met pas 2s à aller jeter son costume!
Le passage "hentai" aussi est très éloquent : ce film parodie clairement le côté "religieux absurde" des prières etc etc et montre un autre visage de la croyance : en soi, mais surtout aux autres, un échange d'énergie qui s'opère dans les 2 sens. Encore une fois la fin le montre bien : oui il n'est pas avec, mais il est content pour elle et elle le porte toujours pleinement dans son coeur : ses enfants l'appelle "Uncle Franck". Elle est partie oui, mais pas comme la 1er fois : simplement car leur destin n'était pas d'être ensemble mais simplement de se faire épanouir chacun, l'un l'autre. (après, chacun se fera son propre avis ^^ Personnellement, je pense que l'un et l'autre sont malheureux dans leur vie "finale". Ils ont su se faire évoluer l'un l'autre, seulement ils n'ont pas su comprendre les différents messages et ils se sont enfermés dans une vie basique, non conforme aux messages qui leur étaient envoyé. Mais ça c'est que mon avis ^^)
Pareillement, on voit bien que Libby n'était qu'une tentatrice, une personne visant à faire dévier Franck de son chemin spirituel. AU début, j'ai cru qu'elle était quasi son âme soeur, même si c'était un peu facile. Mais lorsqu'il arrive à sa fête et qu'elle va coucher avec un autre mec, tout devient évident. Là encore, le réalisateur a clairement montré ce côté là mais de manière très intéressante, légère mais profonde quand même, drôle et violente en même temps. Franchement le réal' a assuré sur ce film!

Bref y'a encore plein de réflexions sympa dans ce film, vraiment une superbe découverte, merci Wolfen!

Comme toi j'ai évidemment adoré le côté parodie des super héros connus, avec notamment la parodie des "bruitages" des coups alors qu'ils sont en train de se faire charcuter etc etc! trop fort!

Je pense aussi que le réal' doit être un fan de la japanim. Il y a évidemment l'allusion évidente aux tentacules hentai mais surtout, lorsque Franck s'infiltre la 1er fois dans l'antre des supers méchants, on entend les !!!!
Exactement le même son, alors qu'il fait n'importe quoi! Par exemple le grappin pour franchir une grille d'à peine 2m de haut, quand il se cache comme un débile derrière des sapins dépouillés, quand il arrive à la fenêtre et qu'il se fait "viser" par des pistolets auxquels il n'avait pas penser! C'était vraiment marrant d'entendre ce son des corbeau, tellement classique dans les anims mais inconnu ailleurs.
Ensuite dans l'évolution du perso, on ressent le côté "mangaesque". Du no life total à la jeunesse plus que "délabrée", il arrive quand même à se maintenir et fait tout pour devenir le super héros qu'il rêve d'être. Il rencontre sa fille des rêves dans une sorte de bistrot/fast food avec sa fille des rêves en tenue de serveuse, si classique dans les mangas huhuhuhuhu, perd le fil de la justice, devient le héros de tous et finalement, une fin toute mélancolique...

Enfin BREF, franchement un super film qui m'aura vraiment fait délirer à tous niveaux, un pur délire! Digne successeur de Kick Ass, clairement!

De très grands acteurs, bref, j'ai passé un bon moment ...

Je le conseille ce film ...