- Siegfried39 a écrit:
- Donc à ne pas voir ???
A éviter, sauf si on est trèèèès tolérant.
Leviathan:
Je m'attendais à une sorte d'Alien version sous-marine (un groupe de mineurs confrontés à une créature invincible) et en fin de compte on se retrouve avec un mixe réussi entre Alien et The Thing (la transformation de la créature, la façon d'aller d'un hôte à un autre).
Tous les acteurs sont excellents (Peter Weller, Amanda Pays, Daniel Stern, Ernie Hudson, Hector Elizondo, Meg Foster, etc...), d'ailleurs ces acteurs ont tous des têtes connus et on s'amusera à deviner dans quels films ils ont joués; seul l'interprétation de Richard Crenna m'a un peu déçu car cela manquait un peu d'émotion.
En ce qui concerne les effets spéciaux, c'est un sans-faute. En même temps, c'est normal, vu que le superviseur des effets spéciaux n'est autre que Stan Winston (vous comprendrez ainsi pourquoi j'ai cité Alien et The Thing ^^). Les multiples mutations de la créature sont réussis, même si rapidement montrés ou par bribes pour jouer sur l'imagination du spectateur et maintenir la tension du film (la fameuse main dentée m'a marqué).
Bref, un bon film d'épouvante qui n'a pas à rougir face aux canons du genre.
Hansel & Gretel : Witch Hunters
Le conte d'Hansel et Gretel revisité à la sauce action décomplexé est vraiment sympa. Jeremy Renner et Gemma Arterton sont badass comme il faut dans les rôles titres et Famke Janssen est toujours aussi sexy en diable.
Certaines idées sont très bien trouvés (les armes styles steampunk, l'histoire du diabète d'Hansel), même si certaines tombent comme par hasard à point nommé
(le besoin d'insuline pour Hansel qui tombe pile-poil au moment où il allait exécuter Muriel).
Un très bon film qui saura agréablement vous divertir avec sa dose d'humour, d'action et de gore.
Elysium:
Un peu déçu par ce film. Je m'attendais un blockbuster sympathique et bien maîtrisé, et je me retrouve avec une sorte de nanar avec des ficelles grosses comme une maison.
Même si le réalisateur veut nous parler de l'immigration et du clivage pauvre/riche; ici, il le fait trop grossièrement: d'un côté, nous avons les gentils pauvres qui sont quasiment tous hispaniques, et de l'autre les méchants riches dont la majorité sont caucasiens. Bref, du gros cliché; et je ne parle même pas du doublage VF de Jodie Foster qui possède un accent qui m'a fait penser à une allemande du IIIème Reich (j’exagère certainement, mais c'est l'impression que cela m'a donné durant tout le métrage).
Pour le côté nanar que j'ai ressenti pour le film, je peux citer le classique sidekick
qui se fait tuer devant les yeux du héros, la demoiselle en détresse (et on rajoute une enfant malade pour enfoncer le clou), la tenue et la dégaine des méchants tout droit sortie des films bis apocalyptique etc... Mais surtout, surtout, l'interprétation de Sharlto Copley dans le rôle de l'antagonisme du héros. C'est simple, il en fait tellement trop dans le côté psychopathe déjanté que cela en devient drôle, c'est un spectacle de cabotinage.
Enfin, dernier point négatif, c'est le combat final. C'est filmé n'importe comment, cela bouge de partout, cela en devient illisible.
Sinon, tout n'est pas à jeter dans ce film: la vision du futur de la planète-poubelle avec ces immeubles dévastés ou de la station Elysium n'est pas trop mal, et l'idée
de faire mourir le héros à la fin est intéressante.
Bref, je m'attendais tout de même à mieux pour ce film.
C'est la fin:
Une bonne comédie qui nous lance agréablement de nombreuses références filmiques (notamment le passage de l'exorcisme, hilarant ^^), et possédant de très bons effets spéciaux, surtout les créatures démoniaques.
Seuls ombres au tableau: un début un peu poussif, le personnage de Danny Mc Bride est trop stéréotypé "salopard de service", et certains passages comiques en-dessous de la ceinture qui ne font pas mouche (
je pense notamment au passage du livre porno, dont je cherche encore l'utilité dans le film à part combler un trou pour introduire une blague potache, mais c'est raté).
Sinon, dans l'ensemble, c'est une comédie honnête avec une vision de la fin du monde assez réussi.
Cyborg Cop:
Ce film est l'exemple typique du nanar, car on a le droit à tous les poncifs:
_ Des passages qui ne servent à rien, à part rallonger la durée du film (le passage du gamin adoptif calme comme une image, je ne vois pas trop son intérêt)
_ Des explosions à gogo
_ Des dialogues ridicules (je pense notamment au passage de la prise d'assaut du début où le frère du héros se demande où sont les gardes et que l'un des mercenaires répond "Ils sont peut-être en congés" alors que cela sent le piège à plein nez)
_ Des acteurs qui cabotinent, entre John Rhys-Davies qui s'amusent comme un petit fou (d'ailleurs, j'ai remarqué qu'il surjouait toujours dans des nanars, comme si il connaissait déjà la qualité du film) et Ron Smerczak, dans le rôle de l'homme de main, qui reste monolithique du début à la fin (on se demande même si ce n'est pas lui le robot)
_ Des personnages totalement stupides (je reste planté là pour me faire exploser ou me faire trouer la tête par le robot)
_ Des situations rocambolesques (le héros et la journaliste qui n'arrêtent pas de s'engueuler au début tombe dans les bras l'un de l'autre en moins de dix minutes)
_ Un plan nichon (et Alonna Shaw les vaut bien ^^)
_ Des faux raccords à foison
_ Des combats ratés (là où dans certains films d'action, on sent que les coups portent, ici David Bradley arrête son action beaucoup trop tôt; ce qui fait que l'on n'y crois pas du tout)
_ Des gadgets farfelus (le décrocheur de téléphone du méchant)
_ Des course-poursuites dignes de "Cours après-moi shérif"
_ Le méchant qui daigne utiliser le cyborg contre le héros après avoir user tous ses hommes (il aurait pût l'utiliser dès le départ si il était si confiant de sa création)
_ Le retournement de situation hyper-prévisible avec une imitation de la voix du cyborg totalement ridicule; et un combat final en-deçà de nos attentes.
Bref, le film en lui-même n'est pas folichon. Heureusement que les éléments nanars et la prestation de John Rhys-Davies relèvent un tantinet le niveau, car on pourrait facilement s'endormir devant ce film.
Cyborg Cop II:
Mieux réussi que le premier volet, ce film est un bon petit nanar des familles. D'ailleurs certains défauts que j'avais reproché au premier volet ont été corrigé (le gamin sert au moins à quelque chose, les combats sont mieux chorégraphiés), mais cela n'empêche pas quelques écueils comme des cyborgs insensibles aux armes mais qui s'étalent au moindre coup de tatane, ou la prise d'assaut de l'usine infesté par des cyborgs par seulement deux personnes, ou encore la musique qui n'est pas au diapason de l'action. On notera que le réalisateur reprendra un stock shot de son premier Cyborg Cop lors de l'explosion de l'hélicoptère (économie de moyens).
Sinon, la prestation des acteurs, même si elle n'est pas exceptionnelle, reste meilleur que le précédent volet: David Bradley semble un peu plus concerné par le film (comprenez qu'il rajoute une ou deux expressions faciales en plus), et Morgan Hunter arrive à jouer deux facettes pour son personnage (complétement allumé lorsqu'il joue le rôle de l'humain, et un peu plus sobre lorsqu'il joue le cyborg - en tout cas, moins ridicule que les cyborgs du premier volet avec leur balaie dans le cul). Autre qualité pour ce nanar, ce sont les nombreuses explosions et vols planés du héros qui sont assez jouissifs.
On pourra aussi noter une petite référence à Terminator 2 avec le sauvetage de l'enfant à moto poursuivi par un cyborg (avec un effet ralenti assez classe je trouve).
On peut conclure que même si le film ne vole pas haut, il reste largement meilleur que le premier Cyborg Cop.
Cyborg Cop III:
Un bon petit film de série B, meilleur que les volets précédents, même si cela ne vole pas haut non plus. Le scénario est mieux structuré, le cyborg paraît plus menaçant (Justin Illusion n'en fait pas des tonnes), le méchant reste sobre (même si je n'ai pas compris son délire avec sa boîte à musique), l'alchimie entre les deux acteurs principaux (Frank Zagarino et Bryan Genesse) fonctionnent assez bien, et on a le droit à de sympathiques course-poursuites et son lot d'explosion.
Bon, tout n'est pas rose non plus dans ce film, on peut noter quelques longueurs (la scène de la casse), des passages abracadabrantesques (l'explosion du bâtiment après l'avoir aspergé de gasoil à l'aide d'un canadair, c'est un poil exagéré), et le manque d'émotion de Jenny McShane (surtout après la mort de son contact et son "pourquoi?" sans grande conviction). Par contre, je ne peux pas laisser sous silence l'interprétation de Bryan Genesse en total roue libre (et un VF qui accentue encore plus la chose), contrairement à Frank Zagarino qui joue tout en retenue (à part un passage).
Sinon, on peut noter un passage qui est un hommage/plagiat (choisit ton camp, camarade!) au premier Terminator lors de l'attaque du cyborg du poste de police de l'université (avec son décor en carton-pâte ^^).
Shin Hokuto no Ken Fist of the North Star:
_ La forteresse idolâtre
_ La technique interdite
_ Tout le poids de la compassion
Les trois OAV sont très biens, que ce soit en terme de graphisme, du chara-design, de la VF qui n'est pas ridicule et même de l'histoire en elle-même dont le message transparaît malheureusement encore de nos jours sur les méfaits du fanatisme religieux. Les combats sont certes moins nombreux que dans l'anime original, mais cela permet de mieux fluidifier le récit.
Point de censure ici, c'est gore à souhait: les tripes et la cervelle coulent à flot. D'ailleurs cela apportera une petite touche d'humour avec l'un des sbires de Seiji (
Seiji touche l'un de ses points vitaux pour qu'il lui obéisse corps et âmes. Après avoir accompli sa mission, le sbire se déshabille d'une manière cartoonesque pour être guéri par Seiji. Mais à peine guérit, Kenshiro lui touche le même point vital pour se faire exploser de l'intérieur)
Seul bémol, c'est la fin qui est un peu trop facile à mon goût (
apparition d'un personnage secondaire de dernière minute qui explique les raisons que Sanga avait d'abandonner Seiji, mais même cette explication ne tient pas la route).