qu'est-ce que vous avez regardé aujourd'hui ?

Autopsie d'un meurtre:



Un excellent film de plaidoirie où L'avocat Paul Biegler, incarné par un très bon James Stewart, tente de reconstituer le puzzle du crime en démêlant le vrai du faux des témoignages; mais la tâche n'est pas aisé entre son client peu amène, la victime du viol qui fait du rentre-dedans à tous les hommes qu'elle croise ou la victime du meurtre qui n'était pas aussi propre que veulent bien faire entendre ses proches.
A tous les amateurs de Perry Mason, ce film est pour vous.

Knockout ultimate experience:



Un scénario simpliste, un hangar comme seul décor, des acteurs qui surjouent... Bref le postulat de base part mal.
Mais ce qui importe le plus dans ce type de film, c'est la castagne, et de ce côté là on est agréablement servie. Tout le monde y donne du sien, et même si les filles ont des rôles mineures, elles auront le droit aussi à leur dose de baston. Les adversaires sont variés (notamment un sorte de Jason de la saga Vendredi 13 armé d'une hache) et chaque élément du décor sera mis à profit pour que les acteurs puissent mettre en valeur leurs talents d'acrobates et de combattants.
Bref, ne vous attendez pas à un scénario complexe, même si on a le droit à quelques retournements de situation, mais si vous adorez les films d'arts martiaux, alors vous êtes au bon endroit.

Hercule Saison 2:



L'évadé d'Alcatraz:



C'est certainement l'un de mes meilleurs films sur l'univers carcéral avec "Les évadés". Bon, il est vrai que le film ne montre pas les côtés vraiment sombres de cet univers comparé à "Brubaker", à part peut-être le passage où le doc se tranche les doigts à la hache après avoir appris qu'on lui interdisait le privilège de peindre; mais il possède un certain charme, grâce notamment aux interprètes (Clint Eastwood bien sûr, mais aussi Paul Benjamin et Patrick McGoohan) et à ses répliques, notamment ceux entre Frank et Clarence.
On peut par contre reprocher certaines choses comme les frères Anglin qui arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe comme si le réalisateur n'avait pas le temps de travailler sur leurs backgrounds; alors que le personnage de Charley Butts, lui à contrario, est très travaillé mais dont on ne sait pas ce qu'il advient de lui à la fin du film alors qu'il ne faisait pas partie des évadés. C'est dommage, car si on sait ce qui est arrivé à Alcatraz après cette évasion, on ne sait rien des personnages, comme le directeur de la prison ou Clarence par exemple. C'est la seule fausse note que je peux réellement reprocher à ce film; sinon, cela reste un excellent métrage qui n'a pas vieilli.

Godzilla:



Là où le film de Roland Emmerich était une version assez libre et grand public de Godzilla avec un côté grand guignol (mais pas déplaisant non plus); le film de Gareth Edwards est plus respectueuse de son matériel d'origine, plus sombre dans son approche.
Les acteurs font correctement leur travail même si leurs rôles sont assez signifiant (Juliette Binoche n'apparaît que durant 5 minutes, Ken Watanabe semble plus spectateur qu'autre chose et Aaron Taylor-Johnson manque de charisme pour que l'on s'attache réellement à son personnage), à part peut-être Bryan Cranston touchant dans son rôle de père qui est prêt à tout pour découvrir la vérité sur la catastrophe qui lui a tout pris.
Quand aux kaijus, même si ils mettent du temps à arriver, surtout pour Godzilla, le jeu en vaut la chandelle; surtout lors du combat final, violent et destructeur comme il faut.
On peut noter quelques bons effets de caméras, comme la vision à travers le rétroviseur pour faire deux plans en un, à travers le casque du pilote du chasseur pour voir le danger imminent du monstre; mais aussi la fumée qui fait apparaître et disparaître Godzilla comme si ce dernier était un fantôme, une créature sortie de l'imagination.
Malheureusement on peut noter aussi quelques travers de réalisation comme le couple qui arrive à s'abriter dans une boutique avant que le tsunami n'arrive sur eux (peu crédible), ou le héros qui est toujours entier à chacune des apparitions de l'un des kaiju.
Malgré ces petits défauts, le réalisateur arrive à nous montrer l'insignifiance de l'être humain face à ces monstres, qui symbolisent la nature comme le cite Dr. Ishiro Serizawa. Le véritable héros du film n'est autre que Godzilla lui-même.

The Order:



Ce n'est certainement pas le meilleur de Van Damme, mais il fait son travail de divertissement familial. L'acteur cachetonne à chaque fois qu'il sort une phrase (surtout avec Vernon Dobtcheff qui joue son père), Brian Thompson ne semble pas trop impliqué dans le film (mais vu son rôle, je peux le comprendre) et on se demande ce que fait Charlton Heston dans ce film (il apparaît même pas cinq minutes); heureusement que l'atout charme est là avec Sofia Milos qui incarne une policière avec du caractère (et possède une sacré droite ^^).
Au niveau baston, Van Damme nous avait habitué à mieux, et la réalisation est un peu à la ramasse par certains moments (mauvais cadrage lors des scènes de combats, course-poursuite un peu chaotique, des scènes qui s'enchaînent un peu trop rapidement). Mais la bonne humeur de Van Damme est communicative et certains passages sont assez drôles (notamment lorsqu'il est obligé de se déguiser en rabbin pour échapper aux flics).
Cela reste un divertissement assez sympa pour ceux qui ne veulent pas se prendre trop la tête.

Le mystère Von Bulow:



Le titre résume à lui seul le film: Claus Von Bulow est-il responsable ou non du coma de sa femme? Le réalisateur nous laissera dans le doute durant tout le métrage et aucune réponse ne sera apporté. C'est à nous, spectateurs, d'avoir notre propre opinion.
Jeremy Irons est impeccable dans son rôle de Claus Von Bulow, rendant son personnage différent selon le point de vue exprimé par le film, à la fois froid et hautain mais à des degrés divers. Ce n'est pas facile à expliquer, car son caractère so british s'accentue plus ou moins, nous le rendant d'un côté calculateur où on le suspecte rapidement, puis subtilement, son caractère s'adoucit nous faisant douter de sa culpabilité. Son oscar du meilleur acteur pour ce rôle n'est pas démérité.
Mais Glen Close n'est pas en reste aussi avec son rôle de femme détaché de tout, puis passant à celui de drogué suicidaire rendant la vie impossible à son mari.

Le nom de la rose:



Très bon long-métrage, seul l'interprétation de Michael Lonsdale me chagrine un peu, car on n'a pas l'impression qu'il est impliqué dans le film.

Robots:



Idéal pour se reposer les neurones.

Daredevil Director's Cut:



Un film que j'ai bien apprécié malgré les différents avis négatifs que j'ai pu lire ici ou là. D'ailleurs, je ne comprends pas la mauvaise presse qu'on a pu lui faire car le film est assez respectueux du matériel d'origine.
Les acteurs sont très convaincants: le regretté Michael Clarke Duncan en impose dans le rôle du Caïd (franchement, je n'aurais pas vu d'autres acteurs ayant un physique similaire à son homologue papier tout en conservant une certaine prestance), Colin Farrell est excellent dans le rôle du psychopathe Bullseye (d'ailleurs, pourquoi la VF n'a pas conservé son nom original au lieu de l'appeler "Le Tireur"?); Ben Affleck est très convaincant dans le rôle titre, même si il fait un peu pâle figure par rapport à ses collègues, mais son interprétation reste très bonne; et pour finir, Jennifer Garner EST Elektra, il n'y a pas d'autres termes que je pourrais utiliser pour montrer que l'actrice s'est vraiment moulée dans son personnage.
Le film se regarde avec plaisir, et pour les plus vindicatifs des fans du comics qui considère que l'univers a été bâclé, je leur conseille de regarder la version Director's Cut du film qui ajoute un peu plus de contenu au background: En plus de tout un pan du scénario ajouté (le procès de Daunte Jackson), on approfondit un peu plus les personnages, comme Franklin 'Foggy' Nelson qui passe de comic relief à un avocat qui, sans l'aide de Matt Murdock, tente de faire innocenter son client; le personnage de Wesley Owen Welch (le second du Caïd) qui devient moins sympathique que la version cinéma et quelques passages supplémentaires pour les personnages de Karen Page et Ben Urich. On y voit aussi les faiblesses du "détecteur de mensonge" du héros et quelques petits éléments qui font références au comics (notamment la présence, certes succincte, de la sœur).
Malgré cela, on peut noter quelques petits défauts, comme la première apparition d'Elektra où le filtre vert de ses yeux est un peu trop flashi, la scène de l'enterrement où Ben Affleck semble avoir oublié ses lentilles de contact pour montrer qu'il est aveugle; mais cela n'est que peccadilles comparé au duel final Daredevil/Bullseye dans l'église où je trouve que le combat est totalement raté, alors que l'on avait eut le droit à quelques belles scènes d'actions auparavant.
Malgré ses petits défauts, le film reste un bon divertissement, mais je conseille tout de même de regarder la version Director's Cut qui est plus intéressante que la version cinéma.

Columbo, saison 1:

Columbo, Saison 2:

Espion et demi:



Un buddy movie d'espionnage comique sympathique mais pas inoubliable non plus. Eddie Murphy reste dans son registre même si il en fait tellement trop que son personnage en devient antipathique à la longue avec son côté beau-parleur vantard; alors qu'à contrario, Owen Wilson, habitué dans des rôles de vantard énervant, est tout à fait l'opposé, et je dois dire que cela fait du bien de le voir dans un autre registre. Même le côté gaffeurs n'est pas de son fait, mais dû à un matériel non adapté (il suffit de voir que ses actions sont mieux réussis lorsqu'il utilise le matériel de Carlos plus sophistiqué qu'il a volé que son matériel de base), ou à des situations indépendantes de sa volonté (quel chef des services secrets appelleraient un de ses agents lorsque ce dernier est en pleine mission?). Quand à Famke Janssen, je ne peux m'empêcher de me rappeler de son rôle de Xenia Onatopp dans Goldeneye lorsque qu'elle frappe ce pauvre Owen Wilson. Est-ce un petit clin d'œil à l'un de ses rôles marquant dans sa filmographie? Je ne sais pas, mais elle est toujours aussi convaincante en femme d'action.
Quand au film en lui-même, cela se laisse regarder; il y a quelques bonnes répliques (le passage sur la taille des gadgets par exemple), mais aussi quelques longueurs qui auraient pût être évité (la scène de la confession dans les égouts, un peu trop facile à mon avis et pas très utile à l'intrigue), heureusement contrebalancé par quelques scènes d'actions bien réalisés (la scène de la poursuite, bien nerveuse comme il faut).

World Invasion: Battle Los Angeles



Un très bon métrage qui arrive à mélanger la SF et le film de guerre sans dénaturer l'un ou l'autre. Les aliens gardent leurs mystères et sont une perpétuelle menace, l'utilisation de la caméra épaule nous met bien dans l'ambiance et la tension va toujours crescendo (on pense que le groupe a surmonté une épreuve que paf! une nouvelle menace encore plus importante leur arrive sur le coin de la tronche).
Malgré la faiblesse du background sur chacun des personnages, car présenté trop succinctement (même pas une minute chacun, sauf pour celui d'Aaron Eckhart), on s'y attache tout de même et on a un petit pincement au cœur quand l'un d'eux disparaît au combat.
La force de ce film, en tout cas pour la première heure et demi, est qu'il ne fait pas de concession: c'est la guerre, et chacun des personnages peut brutalement trépasser sans coup férir, et la majorité des cas, de manière inattendue. Ce ne sont pas des surhommes, mais des soldats que l'on envoie au casse-pipe contre des ennemis qui semblent invulnérables et possédant une force de frappe considérable.
Ce qui me chagrine un peu, c'est la dernière demi-heure où le sergent Nantz trouve la solution pour contrecarrer le plan d'invasion des extra-terrestres. Je trouve que dans ce film, où il y avait une tonalité assez pessimiste car teinté de réalisme (oui, cela fait bizarre de parler de réalisme dans un film de SF) sur les chances de survie de l'humanité face à ces envahisseurs, cela casse un peu la magie qui s'est instauré avec le public; une sorte de travers que les films américains ne peuvent se défaire sur ces soldats U.S. qui sauvent le monde. Malgré cela, c'est compensé par une scène d'action palpitante qui revient sur ses fondamentaux.
Bref, malgré ce petit défaut, le film est assez bien réalisé et nous tient en haleine du début à la fin; surtout que la fin reste ouverte, vu que la guerre entre les humains et les aliens ne fait que commencer, d'où le titre bien trouvé.

Columbo, Saison 3:

The Defender:



Un film qui est loin d'être exceptionnel (le début est un peu chaotique et on peut noter quelques longueurs ici ou là), mais qui est pas mal dans son genre.
En visionnant ce film, on ne peut s'empêcher de penser à Rio Bravo/Assaut/Nid de guêpe (choisissez votre référence), vu qu'il reprend les codes du genre (un groupe de personne se retrouve confiné dans un endroit face à des adversaires nombreux et armés) tout en y ajoutant quelques rebondissements sur les faux-semblants.
Bref, un film qui n'est pas inoubliable, mais qui reste tout de même sympathique.

Wedlock:



Un petit film sympathique, mais pas inoubliable, mélangeant tour à tour la SF, le film carcéral et le road movie. On y retrouve de tête connue comme Stephen Tobolowsky, James Remar, Joan Chen, Mimi Rogers et bien sûr Rutger Hauer; ainsi qu'une petite apparition de Danny Trejo (son rôle n'excédera pas deux minutes).
Au niveau SF, c'est un peu pauvre: on y retrouve quelques armes électriques (mais qui ne seront utilisés qu'au début du film, puisqu'après les protagonistes utiliseront des armes contemporaines), un sous-entendu sur la rareté de l'eau à travers les médias sur son approvisionnement et bien sûr les fameux colliers explosifs, moteur principal de l'intrigue. A part cela, le métrage pourrait se passer de nos jours que l'on n'y verrait pas la différence.
En ce qui concerne le côté carcéral, c'est pas mal, mais un poil trop court. Par moment, on a l'impression que les prisonniers sont en colonie de vacances.
Pour la partie road movie, le réalisateur mélange habilement les passages humoristiques (les premiers vêtements qu'ils trouvent après leur évasion ne sont pas très appropriés par exemple) et les moments de tension (les différents passages où ils risquent d'exploser comme la scène du bus ou de l'immeuble où se déroule le mariage; mélangeant habilement l'horizontalité et la verticalité du danger).
Tous les acteurs jouent très bien, notamment Rutger Hauer toujours aussi charismatique. Mimi Rogers passe facilement de la femme sexy à la bonne copine; mais Joan Chen ne démérite pas en femme vénale.
Bref, un bon petit divertissement.