qu'est-ce que vous avez regardé aujourd'hui ?

Deathstalker 2:



Là où je trouvais que le réalisateur et l'acteur principal du premier volet manquaient d'ambition; ici c'est tout le contraire.
Exit le Deathstalker guerrier, et bonjour au Deathstalker roublard et coureur de jupons: John Terlesky semble s'amuser dans son rôle et s'y donne à fond; de même que les autres acteurs. Que ce soit Monique Gabrielle qui incarne à la fois la princesse voyante un peu nunuche ou son double maléfique très sensuelle, John Lazar en méchant sorcier et excellent épéiste très imbu de lui même mais ayant la classe, et Tony Naples en sorcière cougar.
Le premier volet était devenu un nanar par défaut, mais ici c'est une parodie assumée de la fantasy. On y retrouve tous les codes du genre (la quête du héros, les malandrins qui veulent tuer le héros, la princesse à sauver, le méchant très méchant) mais tourné en ridicules (la scène de catch contre Gorgo l'amazone est très drôle); on y retrouve même des références à Conan.
Une excellente surprise qui rattrape amplement les erreurs du premier volet.

Mon voisin le tueur 2:



Moins drôle que le premier, mais voir Bruce Willis en homme d'intérieur vaut son pesant de cacahuètes.

Speed:



Toujours aussi bon.
Par contre, pour un film qui préconise la vitesse, j'ai trouvé que le générique d'introduction est d'une longueur interminable. Après c'est un sans faute au niveau tension.

Les Barbarians:



Un très bon nanar rafraîchissant. Excellent pour les zygomatiques.

The darkest hour:



Un film qui me fait étrangement penser à Skyline réalisé un an auparavant (invasion extraterrestre, alien quasi-invincible, sensation de fin du monde, etc...), mais ici les extra-terrestres sont plus pernicieux: il sont presque invisibles (seul une petite aura jaunâtre les trahit, de même que les ampoules) et ils transforment leurs victimes en cendre (tandis que dans Skyline, ils récoltaient les humains pour grossir leur armée).
Sympa dans l'ensemble, même si il est moins impressionnant que Skyline, mais la tension est assez bien rendu.

HHHaaaaa, the Barbarians, toute une partie de ma jeunesse ...


Pour cet après midi, détente avec ma femme pour ces deux films cultes ...

Sundown:



Une comédie fantastique très sympa avec de grosses références au western (la musique, la prise d'assaut de l'usine qui m'a fait penser à Fort Alamo, et le duel final entre les deux protagonistes).
Les maquillages sont bien réalisés, mais par contre les chauve-souris en animatronique sont une horreur... que cela en devient drôle.

Épisode 14 de la saison 5 de Walking Dead, la vache sacrée épisode , hâte d’être a la semaine prochaine .

Ultime décision:



Un bon film de suspens qui se termine en film catastrophe dans la dernière demi-heure avec l’atterrissage de l'avion. Les scènes de tension s'accumule au fur et à mesure du métrage de manière crescendo jusqu'à atteindre une vitesse ahurissante vers la fin (c'est quasiment une toutes les 5 minutes).
C'est drôle de voir Steven Seagal ne pas faire son kakou durant le film. En même temps, si c'était lui le héros du film, il aurait fait le nettoyage en moins d'une demi-heure et ce n'était pas l'intention du film.

Lady Dragon:



J'adore les films avec Cynthia Rothrock, mais celui-ci est vraiment perclus de défauts. Tous d'abords, et même si c'est une de ses spécialités, Cynthia utilise trop ses coups de pieds, cela en devient trop prévisible; il aurait été plus intéressant de lui faire varier les coups, comme le fera Richard Norton en alternant coups de pied et poing. Ensuite, l'utilisation abusive de la répétition des scènes durant les combats (et même durant le combat de boue ou lors de l'entraînement), c'est typiquement occidental et nuit gravement à la chorégraphie des combats (et le combat final est vraiment violent comme il faut, mais gâché par la mise en scène).
Et au niveau nanar, il y en a la pelle: André, le portier, qui a un mal fou à attraper le gamin alors qu'il avait de nombreuses occasions pour le faire (avec des marches de 3Km de long, à l'échelle du terrain de foot d'Olive et Tom); des hommes de main qui ont du mal à tirer correctement; un bazooka intégré à une moto (coucou Chuck Norris) dont le projective arrive à passer entre deux barreaux d'une grille pour faire exploser une entrepôt de produits chimiques (mais oui... la bonne idée...); un langage de signe qui en dit beaucoup en peu de geste (la philosophie du grand-père en deux mouvements); une perruque qui tient vachement bien lorsque Richard Norton tire les cheveux de Cynthia Rothrock alors que le grand-père l'enlève en la touchant à peine; un ralenti des plus nanardesques lorsque Cynthia abat le traître avec une mitraillette; et des tenues affreuses pour cette pauvre Cynthia qui soit la ridiculise, soit la grossit (et cette robe offerte par le grand-père dont elle trouve magnifique; mois je dis Beurk!).
Il y a aussi un sous-entendu lesbien (à moins que ce ne soit moi qui me fait des idées) entre la petite amie du méchant et l'héroïne, avec surtout le passage où elle lui annonce le rendez-vous du combat final avec cette scène du "tiens! prend mon doigt","non! j'en veux pas." réitéré deux fois. D'ailleurs, si vous voulez un repas gratuit, un toit et un boulot peinard; faites comme Cynthia: jetez-vous sur une voiture.
Par contre, un bon point pour la course-poursuite, qui est vraiment bien foutue (merci la caméra embarquée).